❖ Emprisonné depuis 50 ans : Amnesty appelle à la libération de Leonard Peltier, qui fête ses 80 ans derrière les barreaux
Condamné sur fond d'irrégularités & d'erreurs judiciaires, il a été détenu la majeure partie de ces 4 dernières années dans des conditions d'isolement quasi-total malgré son âge & son état de santé.
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NDR :
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Leonard Peltier, ce prisonnier politique amérindien oublié, incarcéré depuis près de 47 ans (7 décembre 2022)
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Après près de 50 ans de prison, Leonard Peltier se voit refuser la libération conditionnelle (5 juillet 2024)
Leonard Peltier : "Vous ne m'avez pas détruit, je reste intact", faisant suite au refus de sa libération (8 juillet 2024)
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Emprisonné depuis 50 ans : Amnesty appelle à la libération de Leonard Peltier, qui fête ses 80 ans derrière les barreaux
Les partisans de Leonard Peltier exhortent le président Biden à accorder sa clémence au leader et militant indigène, qui a fêté jeudi son 80ème anniversaire derrière les barreaux, après avoir passé près d'un demi-siècle en prison pour un crime qu'il affirme ne pas avoir commis. Peltier, qui doit se déplacer avec un déambulateur et souffre de graves problèmes de santé, notamment de diabète, a toujours clamé son innocence pour le meurtre, en 1975, de deux agents du FBI lors d'une fusillade dans la réserve de Pine Ridge. Sa condamnation a été entachée d'irrégularités et d'erreurs judiciaires, et il est considéré comme le prisonnier politique le plus ancien des États-Unis. Pendant la majeure partie des quatre dernières années, Peltier a été détenu dans des conditions d'isolement quasi-total. Pour en savoir plus sur Peltier et la campagne pour sa libération, nous nous entretenons avec Nick Tilsen, président du collectif NDN, ainsi qu'avec deux avocates de l'équipe de défense juridique de Peltier, Jenipher Jones et Moira Meltzer-Cohen.
Par Amy Goodman, le 13 septembre 2024, Democracy Now !
Amy Goodman :
Ici Amy Goodman pour Democracy Now !, democracynow.org, The War and Peace Report. Amnesty International demande au président Biden d'accorder sa clémence au leader indigène Leonard Peltier, qui a fêté ses 80 ans jeudi, après avoir passé près d'un demi-siècle en prison pour un crime qu'il affirme ne pas avoir commis. Peltier a toujours clamé son innocence pour le meurtre, en 1975, de deux agents du FBI lors d'une fusillade dans la réserve de Pine Ridge, et sa condamnation a été entachée d'irrégularités et d'erreurs judiciaires.
Dans une lettre adressée au président Biden la semaine dernière, Amnesty International USA a écrit, je cite :
"Compte tenu des préoccupations persistantes et non résolues concernant l'équité du procès et de la procédure judiciaire de Leonard Peltier, du fait de près d'un demi siècle passé en prison, de son âge, du refus récent d'une libération conditionnelle et d'une libération pour raisons humanitaires, et de ses problèmes de santé chroniques, nous vous exhortons à commuer la peine de Leonard Peltier et de le libérer. Cette mesure n'est pas seulement opportune, elle est nécessaire dans l'intérêt de la justice et de la clémence".
Pour en savoir plus sur l'affaire Leonard Peltier, nous retrouvons Nick Tilsen, président du NDN Collective, une organisation dirigée par des autochtones, citoyen de la nation Oglala Lakota, qui nous rejoint depuis Atlanta, en Géorgie. Nous sommes également avec deux membres de l'équipe de défense juridique de Leonard Peltier. Jenipher Jones est l'avocate principale du cabinet d'avocats For the People et de Leonard Peltier. Elle arrive de Denver, dans le Colorado. Ici, à New York, nous sommes rejoints par Moira Meltzer-Cohen, co-avocate dans cette affaire, éducatrice et abolitionniste.
Nous vous souhaitons à tous la bienvenue à Democracy Now ! Je voudrais commencer par Jenipher Jones. Pour ceux qui n'ont pas suivi l'affaire Leonard Peltier - je sais qu'il est détenu au centre pénitentiaire de Coleman en Floride, et sort tout juste d'un séjour de plusieurs jours à l'hôpital de la prison, il vient d'avoir 80 ans - expliquez pourquoi il est derrière les barreaux et ce après 50 ans.
Jenipher Jones :
Eh bien, bonjour. Merci, Amy, de m'avoir invitée.
C'est une question complexe, car elle a beaucoup à voir avec Leonard et ce qui le maintient en prison aujourd'hui. Je pense qu'il est important de clarifier que les choses qui ont mis Leonard en prison, ces irrégularités, ces défauts, cette mauvaise conduite, sont différentes des choses qui le retiennent en prison aujourd'hui, donc les procédures, les conditions de détention, la loi utilisée par la Commission des libérations conditionnelles des États-Unis, qui, nous l'affirmons, n'est pas la bonne loi et, par conséquent, viole la clause ex post facto de la Constitution des États-Unis. Et cela est également cohérent avec le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire dans son évaluation de la détention et de l'incarcération actuelles de Leonard.
C'est une question complexe, car elle a beaucoup à voir avec Leonard et ce qui fait qu'il se trouve toujours emprisonné aujourd'hui. Je pense qu'il est important de clarifier que les éléments qui ont conduit Leonard en prison, ces irrégularités, ces défauts, cette mauvaise gestion, sont différents des éléments qui le maintiennent en détention aujourd'hui, donc les procédures, les conditions de détention, la loi utilisée par la Commission des libérations conditionnelles des États-Unis, qui, nous l'affirmons, n'est pas la bonne loi et, par conséquent, est en violation de la clause ex post facto de la Constitution des États-Unis. Et c'est également conforme au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire dans son évaluation de la détention et de l'incarcération actuelles de Leonard.
C'est un prisonnier d'une ancienne loi. Un ensemble complexe de lois le retiennent actuellement en prison. Nous avons donc été très clairs, moi-même et notre co-avocate, sur notre intention de porter l'affaire devant les tribunaux. Le cas de Leonard n'a pas été examiné par un tribunal depuis plus de dix ans, et pourtant des questions subsistent encore, des questions de fond, n'ayant pas été soulevées dans son cas, et nous avons l'intention de le faire, y compris les considérations d'ordre médical, bien entendu, d'autres violations des traités et des droits de la défense - de graves problèmes de droits de la défense qui font qu'il est actuellement lié au système carcéral, malgré ses 80 ans, son déambulateur, son diabète sévère et toute une série d'autres problèmes de santé pour lesquels il ne devrait pas du tout être incarcéré à ce moment-là, et indépendamment du fait - nonobstant le fait que le Congrès n'avait pas l'intention que Leonard soit - ou tout prisonnier condamné à ce moment-là pour ce délit, soit incarcéré de cette manière si particulière.
Amy Goodman :
J'ai pu m'entretenir avec à Leonard Peltier au téléphone depuis sa prison en Floride en 2012, sous l'administration Obama.
Leonard, ici Amy Goodman de Democracy Now ! J'étais...
Leonard Peltier : Oh, bonjour, Amy. Comment allez-vous ?
Bonjour et merci, je vais bien. Je me demandais si vous aviez un message pour le président Obama.
Leonard Peltier : J'espère juste qu'il pourra, vous savez, mettre fin aux guerres qui se déroulent dans ce monde, et arrêter de tuer tous ces gens, et, vous savez, rendre les Black Hills à mon peuple, et me relâcher.
Pouvez-vous expliquer aux personnes présentes à la conférence de presse et au président Obama pourquoi votre peine devrait être commuée, pourquoi vous souhaitez la clémence ?
Leonard Peltier : Tout d'abord, je n'ai jamais eu droit à un procès équitable. ... Ils ne m'ont pas permis d'assurer ma défense, ils ont fabriqué des preuves, des témoins, torturé des témoins. Vous savez, la liste est longue. Je pense donc que je suis un très bon candidat - après 37 ans, à la clémence ou à l'assignation à résidence, à tout le moins.
C'était donc Leonard Peltier en 2012. En novembre 2000, le jour de l'élection, j'ai eu la chance d'interviewer le président de l'époque, Bill Clinton, qui avait appelé notre station de radio, la station Pacifica WBAI, pour inciter les électeurs à voter en faveur d'Hillary pour le Sénat et d'Al Gore pour la présidence. J'avais donc profité de l'occasion pour l'interroger sur le cas de Leonard Peltier.
Monsieur le Président Clinton, comme il est rare de vous avoir au téléphone, permettez-moi de vous poser une autre question. Quelle est votre position sur l'octroi de la clémence à Leonard Peltier, l'activiste amérindien ?
Bill Clinton : Eh bien, je n'ai pas - je n'ai pas encore de position à annoncer. Je pense que si - je pense qu'il y a une nouvelle demande pour lui dans ce dossier. Lorsque j'aurai le temps, une fois les élections terminées, j'examinerai toutes les demandes de clémence qui subsistent et, vous savez, je verrai ce qu'il convient de faire. J'essaierai de faire ce que je pense être la bonne décision en me basant sur les preuves.
C'était donc il y a près d'un quart de siècle. Moira Meltzer-Cohen, vous êtes co-avocate dans cette affaire. Vous avez assisté à l'audience de libération conditionnelle en juillet. Parlez-nous de l'importance de cet événement.
Moira Meltzer-Cohen :
Et bien, Leonard n'avait pas fait l'objet d'un réexamen complet de sa demande de libération conditionnelle, je crois, depuis 2008. Nous avons préparé une demande complète de libération conditionnelle pour lui. Nous étions vraiment déterminés à présenter toutes les preuves à la Commission des libérations conditionnelles. Pour vous donner une idée, sa requête de libération conditionnelle comportait deux volumes. Elle comptait près de 500 pages, voire même un peu. Et, bien sûr, le dossier incluait non seulement des lettres de soutien et d'assurance de ses amis, de sa famille et de ses partisans, mais aussi de très nombreuses lettres d'experts, y compris, bien sûr, d'un médecin et d'un assistant social, de son conseiller spirituel, mais également d'historiens, de sociologues, de criminologues, d'experts sur le vieillissement en prison, d'experts sur la genèse de l'affaire. Nous avons reçu une magnifique lettre expliquant en quoi le maintien de son emprisonnement loin de ses terres ancestrales constitue une violation non seulement du droit des traités, mais aussi du droit à la liberté d'exercice de la religion. Nous avons inclus des lettres de personnes ayant vécu le règne de la terreur à Pine Ridge, non seulement des personnes présentes, mais également d'anciens membres des forces de l'ordre. Nous en avons reçu en faveur de sa libération de la part de personnes ayant participé aux poursuites initiales et à l'appel, non seulement de ses avocats, mais aussi de personnes ayant représenté le gouvernement dans les poursuites engagées contre Mr Peltier, expliquant pourquoi elles avaient finalement, bien que tardivement, estimé qu'il devait être libéré. Même le Vatican a envoyé un message de soutien à sa libération.
Amy Goodman :
J'aimerais faire participer Nick Tilsen à cette conversation. Il est président-directeur général du NDN Collective, une organisation dirigée par des autochtones, qui se trouve généralement dans la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, où la fusillade a eu lieu. Vos parents y étaient à l'époque. Pouvez-vous nous parler de la genèse de l'affaire Leonard Peltier ? Vous êtes maintenant à Atlanta. Et l'importance de ce qu'il a soutenu pendant toutes ces années, avec ces deux agents du FBI qui sont venus dans la réserve ? Leonard Peltier a toujours nié avoir tué ces deux agents du FBI lors d'une fusillade.
Nick Tilsen :
Je pense que la chose la plus importante à retenir ou à comprendre, c'est qu'une guerre se déroulait de ce côté-là, à cette époque. Et le gouvernement des États-Unis armait l'un des belligérants. Des centaines d'agents entraient et sortaient de Pine Ridge à cette époque. En 1975, ces agents ont agressé le camp, alors que des personnes étaient tuées pour avoir défendu les droits des peuples indigènes.
Les conditions qui régnaient alors étaient directement liées aux raisons pour lesquelles ses coaccusés, Dino Butler et Bob Robideau, ont été relâchés. Ils ont été libérés pour des raisons de légitime défense et en raison du climat qui régnait à l'époque dans la réserve indienne de Pine Ridge.
Le gouvernement des États-Unis et le Federal Bureau of Investigation se sont engagés dans une guerre de contre-espionnage visant à faire taire l'American Indian Movement et l'Indigenous Peoples Movement de l'époque, parce que ceux-ci gagnaient en puissance et devenaient une menace pour les États-Unis. Et il montrait - il renvoyait l'image de ce qui était arrivé aux peuples indigènes tout au long de l'histoire. C'est dans ce climat et dans ces conditions que la fusillade a eu lieu.
Amy Goodman :
Et expliquez-nous où se trouvait Leonard Peltier, pourquoi il n'a pas été jugé à l'époque et aurait très bien pu être acquitté avec les deux autres.
Nick Tilsen :
Il se trouvait au Canada à l'époque. Il s'était évadé vers le Canada. Et pendant qu'il s'y trouvait, le gouvernement des États-Unis a procédé à une extradition illégale depuis le Canada. Il a contraint des acteurs à témoigner et a fourni des documents falsifiés au gouvernement canadien. Et ces documents falsifiés, les témoins contraints, il a été découvert plus tard que, bien sûr, ils ont contribué à l'extradition illégale de Leonard Peltier du Canada vers les États-Unis. Mais ils ont tout de même continué à le poursuivre.
Amy Goodman :
Et parlez-nous de Leonard Peltier, Nick, de son importance dans la communauté, de sa position en 1975, et de ce qu'il a pu faire depuis la prison jusqu'à aujourd'hui. Ensuite, je voudrais vous poser une question sur son isolement.
Nick Tilsen :
Leonard Peltier était un organisateur et un militant de l'American Indian Movement, qui a contribué à l'adoption de la loi sur la liberté de religion des Amérindiens, de la loi sur l'autodétermination des Indiens, et qui s'est battu pour de nombreuses causes dont nous bénéficions aujourd'hui en tant qu'autochtones. Ils luttaient pour la libération des peuples et la reconstruction des nations autochtones. Par ailleurs, en tant que survivant d'un pensionnat, il s'est employé à sensibiliser le public à ce qui se passait à l'époque dans les pays amérindiens. C'est ainsi qu'il a créé les conditions et les nombreux éléments dont nous jouissons aujourd'hui dans le pays indigène, mais il n'a jamais été en mesure d'en bénéficier lui-même.
Aujourd'hui, depuis sa prison, il est écrivain. Il a contribué à collecter des fonds et à sensibiliser le public aux questions autochtones. Il a continué à se positionner en tant que leader des droits de l'homme et à attirer l'attention sur ce qui arrive aux Indiens, même depuis sa cellule. Aujourd'hui, il est l'un des défenseurs des droits de l'homme les plus connus au monde, et il le fait depuis sa prison. Il a maintenu le cap. Il est resté fort. Il a contribué à mettre en lumière les questions autochtones, non seulement à Pine Ridge, aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier. Il est donc vénéré par la nation indienne en tant que leader. Le fait qu'il revienne et qu'il soit libéré de prison aurait une grande signification pour le monde entier. Et je pense que cela ferait partie de l'héritage de l'administration Biden et de ses relations avec les peuples indigènes de ce pays.
Amy Goodman :
Y a-t-il un quelconque indice - et je poserai cette question à vous trois, à qui voudra la prendre - de ce que Biden - Je veux dire que j'ai demandé au président Clinton, il y a un quart de siècle, s'il envisageait de recourir à la clémence. Il m'a répondu : "Oui, nous étudions la question". Moira, avez-vous des indications de l'administration Biden à l'heure actuelle ?
Moira Meltzer-Cohen :
Je n'ai pas été en contact avec l'administration Biden. Je pense que Nick peut en avoir une meilleure idée.
Amy Goodman :
Nick Tilsen ?
Nick Tilsen :
À l'heure actuelle, une demande est en cours d'examen. Une demande de clémence exécutive est en cours. Le président Biden pourrait agir en ce sens n'importe quand. Il peut agir à tout moment. Si nous nous asseyons ici et réfléchissons au paysage politique, la plus grande probabilité qu'il fasse preuve de clémence exécutive se produira après les élections, avant l'inauguration. C'est donc durant cette période que nous devons absolument faire monter la pression sur lui. À ce moment-là, nous aurons plus d'indications sur ce qui se passe.
Vous savez, nous manœuvrons - le FBI est l'un des plus grands défis à l'heure actuelle. C'est parce que le FBI persiste - tout cela, vous savez, cinq décennies plus tard, il poursuit ses efforts pour maintenir Leonard Peltier en prison. Nous devons donc nous lever et espérer que le président des États-Unis aura le courage et la compassion de faire ce qui est juste et de libérer Leonard Peltier par la clémence de l'exécutif.
Amy Goodman :
Et vous Jenipher, pouvez- vous nous parler de la situation actuelle, Jenipher Jones, je le rappelle est l'avocate principale de Leonard Peltier ?
Jenipher Jones :
Oui, absolument. Ces mesures restrictives de confinement ont été chroniques et constantes, en particulier au cours des quatre dernières années de l'incarcération de Leonard. C'est ce que le Bureau des prisons appelle des opérations modifiées. Mais pour Leonard, qui est une personne âgée et médicalement très vulnérable, cela signifie qu'il ne reçoit pas les repas pour diabétiques dont il a besoin, qu'il ne fait pas d'exercice, qu'il n'a pas accès aux services religieux qui lui sont essentiels, et qu'il est enfermé 22 heures par jour, n'étant autorisé à prendre qu'une douche.
Mais c'est inhabituel en ce moment, car cela fait plus de sept jours que je n'ai pas eu de nouvelles de lui. C'est inquiétant. Évidemment, cela me brise le cœur, car il est enfermé le jour de son 80ème anniversaire - ou, était enfermé le jour de son 80ème anniversaire. Il s'agit d'une forme d'isolement et d'un moyen de précipiter la mort par l'incarcération. Toutes ces différentes spécificités de son incarcération sont, en fait, des moyens d'accélérer sa mort par incarcération. Nous nous opposons donc totalement aux mesures d'isolement. Nous pensons que Leonard - et nous avons demandé un transfert médical subit un traitement tout à fait inapproprié pour lui, pour de nombreuses raisons, nonobstant ses raisons médicales, de se trouver à l'USP Coleman I, assis en isolement, dépendant d'un déambulateur, à 80 ans.
Amy Goodman :
Jenipher Jones, ainsi que Nick Tilsen - Jenipher Jones et Moira Meltzer-Cohen sont co-conseils. Jenipher est l'avocate principale dans l'affaire Leonard Peltier. Je tiens à tous vous remercier d'avoir été parmi nous.
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