❖ Notre film "No Other Land" sera présenté aux Oscars. Mais ici à Masafer Yatta, ils continuent de nous effacer
Alors que le monde entier va voir "No Other Land", les colons israéliens attaquent & incendient nos villages, tandis que les soldats nous arrêtent, nous maltraitent & détruisent nos maisons.

Article en lien proposé sur ce blog fin novembre 2024, post n°9 intitulé "No Other Land" ou les violences et les humiliations quotidiennes endurées par les Palestiniens
Notre film sera présenté aux Oscars. Mais ici, à Masafer Yatta, ils continuent de nous effacer
Alors que le monde entier va voir "No Other Land", les colons israéliens attaquent et incendient nos villages, tandis que les soldats nous arrêtent, nous maltraitent et détruisent nos maisons.
Par Basel Adra, le 10 février 2025, +972 Magazine
Tout au long de la réalisation de No Other Land, notre documentaire sur la lutte et la résistance des résidents palestiniens de Masafer Yatta face aux efforts d'Israël pour nous expulser, une question a persisté : Quelqu'un ira-t-il seulement voir ce film, quelqu'un s'en souciera-t-il ?
Dès la première du documentaire à Berlin l'année dernière, la réponse est apparue sans ambiguïté. Des milliers de messages de solidarité, des demandes de renseignements sur la manière de pouvoir le diffuser et des invitations émanant de festivals de cinéma du monde entier ont prouvé l'appétit considérable que suscitait notre histoire. Le mois dernier, le film a même été nominé aux Oscars.
Il s'agit d'une réussite extraordinaire, non seulement pour nous en tant que cinéastes, mais aussi pour les militants, les amis et les partenaires de la lutte qui passent de longues heures sur le terrain, affrontant violences et arrestations dans leur combat contre l'oppression et la colonisation. C'est aussi un témoignage pour les avocats qui s'obstinent face aux tribunaux israéliens, déterminés à obtenir tous les moyens d'aider les Palestiniens à rester sur leurs terres dans un système conçu pour légitimer l'occupation.
Mais avant tout, c'est une victoire pour les habitants de Masafer Yatta, un ensemble de petits villages situés à l'extrémité sud de la Cisjordanie occupée, dont la résilience reflète leur engagement inébranlable à l'égard de leur terre. Alors que l'occupation cherche à effacer leur existence, leur détermination continue à nous inspirer pour résister, documenter et lutter pour la justice.
Malgré le succès retentissant du film dans les festivals, auprès des journalistes et du public du monde entier, la situation sur le terrain se détériore rapidement et l'avenir s'annonce sombre. Au cours des 16 derniers mois, les colons israéliens et l'armée ont profité du climat de guerre pour remodeler la réalité de Masafer Yatta au profit des colons et de leurs avant-postes, intensifiant ainsi leurs efforts pour nous chasser de nos terres. Au moment même où j'écris ces lignes, l'armée israélienne mène une vaste opération de destruction dans la communauté de Khalet A-Daba, rasant des maisons, des installations sanitaires, des panneaux solaires et des arbres.
Bien que cet article ne puisse couvrir toutes les attaques récentes ou tous les actes de dépossession à l'encontre des résidents palestiniens, j'ai voulu mettre en lumière certains des incidents les plus notables de ces dernières semaines pour montrer que si nous gagnons en reconnaissance internationale, notre réalité concrète reste un combat quotidien contre l'effacement.
"Rien de ce qu'ils feront ne me fera quitter cet endroit"
Khaled Musa Abdel Rahman Al-Najjar, 72 ans, vit avec les dix membres de sa famille dans la communauté de Qawawis. Presque chaque nuit, il reste éveillé par crainte des attaques des colons.
"La colonie de Mitzpe Ya'ir se trouve à un kilomètre au sud-est de notre communauté, et un avant-poste illégal a été établi à 400 mètres de là après le début des hostilités en octobre 2023. Les colons ont également construit une structure en bois à 200 mètres de ma maison, ce qui leur permet d'en avoir une vue dégagée", m'a-t-il raconté.
Le 3 janvier, Al-Najjar était chez lui lorsqu'il a entendu un chien aboyer bruyamment dehors, juste après 3 heures du matin.
"J'ai pris ma lampe de poche et je suis allé voir mon âne, que j'avais attaché [à la maison] de peur que les colons ne le volent. Mais je n'ai rien vu, alors je suis rentré chez moi".
Dix minutes plus tard, il a de nouveau entendu les aboiements.
"Je suis ressorti, et soudain j'ai vu un colon s'approcher de moi", a raconté Al-Najjar. "Il m'a dit "Viens ici" et a essayé d'attraper ma lampe de poche, mais je l'ai repoussé. Ensuite, trois autres colons masqués se sont mis à courir vers moi en brandissant des matraques."
Poursuivant,
"J'ai commencé à crier à l'aide, mais personne ne m'a entendu. Le [premier colon que j'ai vu] a frappé mon bras, faisant tomber la lampe de poche de ma main. Les autres l'ont rejoint, m'ont jeté à terre et m'ont frappé sur tout le corps jusqu'à ce que je commence à perdre connaissance. J'avais l'impression d'être tombé dans un nid de frelons".
Après plusieurs minutes d'agression, les colons sont partis, laissant Al-Najjar en sang sur le sol.
"J'ai rassemblé mes forces et je suis rentré chez moi, le sang coulant de ma tête et de mon front. Je ne parvenais pas à parler".
Peu après, des militants internationaux sont arrivés et ont conduit Al-Najjar jusqu'à une ambulance qui l'a évacué vers un hôpital de Yatta, la ville la plus proche.
Après avoir reçu les premiers soins, Al-Najjar a été transporté dans un hôpital plus important à Hébron où un scanner a révélé une hémorragie interne dans son cerveau.
"J'ai été admis en soins intensifs dans un état critique", a-t-il déclaré. "Deux jours plus tard, je suis sorti de l'hôpital, mais je ne me suis pas encore remis de cette agression sauvage".
Ce n'est pas la première fois qu'Al-Najjar est la cible d'attaques de la part de colons. En 2001, un colon lui a tiré dans l'estomac avec une arme qu'il avait empruntée à un soldat israélien. Son corps en porte toujours les cicatrices.
Malgré ses graves blessures et les attaques répétées, Al-Najjar reste courageux.
"Rien de ce qu'ils feront ne me fera quitter cet endroit", m'a-t-il dit lorsque je l'ai raccompagné à Yatta le lendemain de sa sortie de l'hôpital. "Tout ce que je veux, c'est voir mes petits-enfants et passer du temps avec eux à la maison".
Face à notre profond désespoir et à l'absence d'espoir, ce sont des personnes comme Khaled Al-Najjar, qui refusent de quitter leur terre malgré les agressions brutales dont elles font l'objet, qui nous incitent à continuer à résister, même si nous nous sentons totalement impuissants.
La terreur des colons au service du vol des terres
Depuis le 7 octobre, les colons ont établi au moins huit nouveaux avant-postes dans différentes zones de Masafer Yatta. Dans le village de Tuba, des colons de l'avant-poste illégal de Havat Ma'on en ont installé un nouveau, non résidentiel, composé de balançoires et d'un drapeau israélien, à seulement 100 mètres des maisons de la famille Awad, où ils se rassemblent fréquemment avant de provoquer et d'attaquer les résidents palestiniens.
Dans l'après-midi du 25 janvier, Ali Awad, 26 ans, était assis dans sa jeep garée à côté de la maison de sa famille lorsqu'il a vu six colons masqués courir vers lui. L'un d'eux portait un fusil, un autre une bouteille d'essence.
"Je voulais démarrer la voiture et m'enfuir, mais j'ai vu mon jeune cousin et mes grands-parents âgés. Je suis sorti de la voiture et je me suis dirigé vers les enfants pour les éloigner de la maison. J'ai alors entendu des éclats de verre", a-t-il raconté.
Lorsqu'il s'est retourné vers son véhicule, Awad a constaté la fumée qui s'en échappait. Les colons y avaient mis le feu.
"Ils savaient que je m'en servais pour conduire les enfants à l'école et emmener les habitants à la ville pour acheter des produits de première nécessité, car l'armée a bloqué la route normale [pour les véhicules non tout-terrain]", a-t-il expliqué.
Après avoir incendié la jeep d'Awad, les colons se sont intéressés à la grange adjacente à sa maison, qui abritait 10 tonnes d'aliments pour animaux, et l'ont également incendiée. "Heureusement, le feu ne s'est pas propagé", m'a dit Awad.
Mais la situation a rapidement dégénéré. L'un des colons est entré de force chez Mahmoud, l'oncle d'Awad, alors que ses jeunes cousins - Jouri, 6 ans, et Jude, 9 ans - s'y trouvaient.
"L'attaque a duré environ 10 minutes", a raconté Awad. "Le colon a brisé les vitres de la cuisine, détruit deux armoires et mélangé les réserves de farine et de riz dans le garde-manger. Il a également renversé un conteneur de yaourt de 100 kilos sur le sol et fracassé un évier".
Plus tard, la famille a découvert que les enfants avaient également été attaqués.
"Jouri portait la marque visible d'un coup dans le dos, tandis que Jude avait été frappé au bras droit", a-t-il poursuivi.
Awad a depuis déposé une plainte auprès de la police israélienne au sujet de l'incident, mais n'a reçu aucune nouvelle à ce jour.
Quatre jours plus tard, alors que la famille se remettait encore de l'attaque précédente, un berger colon, accompagné de policiers et de soldats israéliens, est arrivé dans le village le matin avec son troupeau et a pénétré sur des terres agricoles appartenant à des Palestiniens.
"Je me suis réveillé et toute une armée se trouvait devant ma maison", a raconté Awad. Il s'est avéré que le colon a prétendu avoir été attaqué par des habitants de Tuba qui lui auraient volé son téléphone. Bien que Awad ne fasse pas partie des personnes accusées par le colon, il a été arrêté par l'armée, ainsi que quatre autres habitants.
"Les soldats m'ont humilié pendant l'arrestation", m'a raconté Awad. "On m'a jeté sur le plancher de la jeep militaire, le visage contre le sol. Les soldats se sont assis autour de moi et l'un d'entre eux a gardé son pied sur mon dos pendant tout le trajet. Ma main droite saignait tant les menottes étaient serrées".
Awad est resté enchaîné pendant des heures avant d'être transféré au poste de police de la colonie de Kiryat Arba pour y être interrogé. Lui et deux autres détenus ont été relâchés plus tard dans la journée, tandis que deux autres, dont l'oncle d'Awad, Khalil, ont été gardés pendant plusieurs jours avant d'être relâchés.

Tandis que les colons envahissent les terres, les soldats se tiennent prêts à intervenir
Dans l'ombre de la guerre menée par Israël contre Gaza, l'armée a commencé à appliquer de nouvelles restrictions aux propriétaires palestiniens de Cisjordanie, les obligeant à obtenir l'autorisation de l'administration civile avant toute sortie sur leurs propres terres agricoles. Dans de nombreux cas, les colons pénètrent illégalement sur ces terres, car leurs propriétaires palestiniens n'y ont toujours pas accès.
Dans le village de Qawawis, l'armée a accordé aux propriétaires terriens, dont la famille Hoshiyah, l'autorisation d'accéder à leurs champs le 14 janvier, avant d'annuler le permis sans explication, dix minutes seulement avant qu'ils ne commencent à travailler. Une semaine plus tard, le 22 janvier, l'armée a finalement autorisé la famille à accéder à sa propre propriété.
Ce jour-là, au petit matin, la famille a pris deux tracteurs pour aller labourer sa terre, mais elle s'est rapidement heurtée à des colons.
"J'étais près de ma maison vers 8h30 quand j'ai vu un groupe d'environ 30 colons de Susya, Mitzpe Yair et des avant-postes voisins apparaître et courir vers la terre de Hoshiyah pour empêcher les tracteurs de labourer", a raconté Taleb Al-Nu'amin, un habitant de la région.
Poursuivant,
"Le conducteur du tracteur s'est rapidement replié vers Qawawis pour éviter les colons, dont certains étaient masqués et armés de bâtons et d'autres armes. L'un des colons a crevé les pneus de l'un des tracteurs au couteau, obligeant le conducteur à fuir vers Yatta, tandis que l'autre a réussi à cacher sa machine parmi les maisons de la communauté."
Les forces de l'armée et le personnel de l'administration civile présents sur le site "n'ont rien fait pour intervenir", a souligné Al-Nu'amin.
"Pendant que nous appelions la police israélienne et l'informions de l'incident, les colons ont amené un troupeau de moutons et l'ont conduit dans nos champs de blé. Moi-même, mes enfants et d'autres villageois avons crié aux colons de retirer leurs moutons, mais les agents de la police des frontières nous ont empêchés de nous approcher d'eux".
Au bout d'un certain temps, les policiers ont fait sortir les colons de la zone et sont partis. Mais quelques minutes plus tard, une quinzaine de colons sont revenus, l'un armé d'un fusil et les autres portant des matraques.
"Ils ont commencé à nous jeter des pierres, et certains Palestiniens ont répondu en ripostant pour protéger leurs maisons. J'ai appelé à plusieurs reprises la police, qui a fini par affirmer être en route mais n'est jamais arrivée", a raconté Al-Nu'amin.
Les colons ont rapidement atteint les propriétaires terriens palestiniens et leurs familles.
"Mon neveu, Nour Al-Din Abdul Aziz Abu Aram, 21 ans, a été atteint au front par une pierre, provoquant une grave hémorragie", a poursuivi Al-Nu'amin. "Jibreel Abu Aram, âgé de 65 ans, a été touché à la jambe droite. Un autre habitant, Jaafar Nu'aman, 29 ans, a été frappé à l'arrière de la tête et a suffoqué sous l'effet du gaz au poivre utilisé par l'un des colons".
Jibreel, dont la maison a été détruite l'année dernière, a été arrêté à son domicile et se trouve toujours en détention. Les blessures de Nour Al-Din - une fracture du crâne et une hémorragie cérébrale - ont nécessité une intervention chirurgicale le lendemain. Il est actuellement en convalescence chez lui.
Le chaos sanctionné par l'État
Le 2 février vers 20 heures, alors que j'étais chez moi, j'ai reçu un appel m'informant que des colons attaquaient le village de Susiya. J'ai rapidement rassemblé quelques amis et nous nous sommes rendus sur place aussi vite que possible.
À notre arrivée, nous avons appris que des dizaines de colons étaient descendus dans la maison de mon ami Nasser Nawajah, la pilonnant de pierres alors que sa famille, terrifiée, se trouvait à l'intérieur. Ils ont fracassé son véhicule, crevé ses pneus avec des couteaux, avant de se diriger vers la maison de son frère, dont ils ont percé le réservoir d'eau.
Après le départ de ces colons, une quinzaine d'autres sont sortis de voitures en provenance de la colonie juive voisine de Susya. Alors qu'ils fonçaient sur nous, Nawajah a appelé la police, qui avait été avertie au moins 15 minutes plus tôt mais n'était pas encore arrivée. Certains colons ont lancé des pierres dans notre direction, tandis que d'autres ont pris pour cible une maison voisine, cassant une voiture garée, détruisant la caméra de sécurité et lançant des pierres sur le bâtiment. À l'intérieur, la famille terrifiée a fermé sa porte à clé et appelé à l'aide.
Au milieu du chaos, mes amis et moi avons essayé de documenter autant que possible. Une voiture de police est finalement arrivée au bout de 30 minutes et les colons ont battu en retraite. Nous avons braqué nos lampes de poche et crié à l'officier de les arrêter, mais il n'a rien fait jusqu'à ce que les colons aient déjà repris le chemin de l'avant-poste. Lorsqu'il est parti à leur recherche, ils s'étaient déjà enfuis.
L'un des véhicules des colons est resté garé sur la route, abandonné. Nous avons demandé à l'officier de le vérifier ou de le confisquer, mais il a refusé.
Pendant ce temps, dans le village voisin d'Umm Al-Khair, les colons utilisent des bulldozers pour creuser juste à côté des maisons palestiniennes et du centre communautaire local, qui accueille un parc pour enfants, depuis le 2 février. Selon le chef du conseil régional de Har Hevron, ils ont l'intention de créer un parc réservé aux colons à l'intérieur du village palestinien.
Ils le font sous le prétexte qu'il s'agit d'une "terre d'État", alors qu'elle appartient aux résidents palestiniens depuis des décennies. Ce projet illustre clairement la manière dont l'État israélien utilise l'expansion des colonies pour étrangler les communautés palestiniennes.
Pendant de nombreuses années, Israël a tenté de dissimuler le visage brutal de son occupation sous un masque "démocratique". En utilisant divers concepts juridiques douteux tels que la "construction illégale" (sur des terres illégalement occupées), il a tenté de démolir et d'effacer des communautés palestiniennes entières de terres sur lesquelles elles existaient depuis des décennies, voire des siècles.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré, en réponse aux questions de +972, ne pas être au courant des incidents mentionnés dans l'article et que les violations de la loi par les Israéliens relevaient de la compétence de la police israélienne. La police n'a pas répondu aux questions de notre rédaction concernant les incidents.
Les nombreux téléspectateurs qui vont voir No Other Land dans le monde ne sont pas aussi étrangers qu'ils le pensent de cette réalité. En fait, ils en sont en partie responsables. Sans le soutien de leurs gouvernements - la couverture diplomatique et l'aide financière et militaire inconditionnelle - Israël n'aurait pas été en mesure de bafouer constamment le droit international pendant des décennies.
C'est pourquoi No Other Land n'était pas pour moi seulement un projet créatif, mais aussi un acte de résistance. En présentant l'histoire de Masafer Yatta - et la question du nettoyage ethnique et des démolitions de maisons en Cisjordanie - au public du monde entier, nous ne cherchions pas à susciter la tristesse ou la pitié, mais à lui inspirer l'action et l'inciter à se joindre à notre lutte contre l'occupation.
Basel Adraa est un militant, un journaliste et un photographe du village d'a-Tuwani, dans les collines du sud d'Hébron.
Note de la rédaction : Notre équipe a été dévastée par les événements horribles de cette dernière guerre. Le monde est sous le choc de l'assaut sans précédent d'Israël sur Gaza, infligeant une dévastation massive et la mort aux Palestiniens assiégés, ainsi que de l'attaque atroce et des enlèvements perpétrés par le Hamas en Israël le 7 octobre. Nous sommes de tout cœur avec les personnes et les communautés confrontées à cette violence. Nous vivons une période extraordinairement dangereuse en Israël-Palestine. L'effusion de sang a atteint des niveaux extrêmes de brutalité et menace d'engloutir toute la région. Les colons de Cisjordanie, soutenus par l'armée, saisissent l'occasion pour intensifier leurs attaques contre les Palestiniens. Le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël intensifie son contrôle des dissidents, utilisant le couvert de la guerre pour réduire au silence les citoyens palestiniens et les juifs de gauche qui s'opposent à sa politique. Cette escalade s'inscrit dans un contexte très clair, que +972 a passé les 14 dernières années à couvrir : Le racisme et le militarisme croissants de la société israélienne, l'occupation et l'apartheid enracinés, et le siège normalisé de Gaza. Nous sommes bien placés pour couvrir ce moment périlleux - mais nous avons besoin de votre aide pour le faire. Cette terrible période mettra à l'épreuve l'humanité de tous ceux qui œuvrent pour un avenir meilleur sur cette terre. Les Palestiniens et les Israéliens s'organisent déjà et élaborent des stratégies pour mener le combat de leur vie. Pouvons-nous compter sur votre soutien ? Le magazine +972 est l'un des principaux médias de ce mouvement, une plateforme indispensable où les journalistes, les activistes et les penseurs palestiniens et israéliens peuvent rendre compte et analyser ce qui se passe, guidés par l'humanisme, l'égalité et la justice. Rejoignez-nous et devenez membre.
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