♟ La fabrique du consentement : La guerre c'est la paix ...
L'histoire ne pardonnera pas à ceux qui sont restés silencieux, ont exposé ou exprimé des positions "équilibrées" ou, pire, ont défendu le génocide en cours. Un nouveau Moyen-Orient émerge.
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♟ Comment mener à bien des crimes de guerre (sans effort particulier)
Ceci est une satire à ne pas prendre au sérieux ou suivre pour perpétrer un génocide À MOINS que vous ne soyez déjà un criminel de guerre à l'instar de Biden, Netanyahou ou l'un de leurs sycophantes*.
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Gaza est un peu sous les bombes aujourd'hui, c'est du moins ce que disent les journalistes. Des victimes israéliennes ont été "assassinées" et "tuées". Et tous pleurent le sang innocent qui a coulé, mais à Gaza, les explosifs tombent tout simplement du ciel et personne ne mentionne qui les a largués, ni d'où ils ont été lancés. On parle d'"explosions" et de bâtiments "touchés". Qui les a fait exploser et les a frappés ? Eh, on s'en fout. Dehors, les bombes pleuvent un peu, voilà la météo. Sortez vos parapluies, les gars. On se serre les coudes.
- Gaza est un peu sous les bombes aujourd'hui, par Caitlin Johnstone
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Citez-moi un crime de guerre qu'Israël ne commet pas... Le pays est à court de crimes de guerre à tenter.
- Lee Camp
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Par C.A. Matthews, le 24 octobre 2023, The Revolution Continues
Avertissement : Ce qui suit est une satire et ne doit pas être pris au sérieux ou suivi dans le but de commettre un génocide À MOINS que vous ne soyez déjà un criminel de guerre à l'instar de Joe Biden, Benjamin Netanyahou ou l'un de leurs sycophantes*. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire que vous lisiez davantage, n'est-ce pas ? Vous avez déjà écrit le manuel des crimes de guerre, n'est-ce pas ?
* Sycophante : Dans l’Athènes antique, délateur professionnel, Athénien mettant en accusation ses concitoyens devant le tribunal populaire de l’Héliée en vue de s’enrichir. Sens Psychologique. Terme péjoratif désignant une personne fourbe qui ne cesse de mentir pour faire du mal.
Extrait du chapitre Comment réussir un génocide...
◾️ Étape 0 : Prenez d'abord un groupe d'exilés européens de l'après-Seconde Guerre mondiale et donnez-leur accès au mandat britannique de Palestine. Laissez-les s'appeler "Israël", du nom d'un ancien royaume mentionné dans la Bible judéo-chrétienne, et prétendez qu'ils ont toujours vécu en Palestine plutôt que quelque part en Allemagne, en France ou en Pologne. Une fois ce mensonge établi comme "fait" par divers outils de propagande (voir l'étape 6), vous pouvez passer aux étapes suivantes.
◾️ Étape 1 : Si quelqu'un vous accuse d'être sanguinaire, raciste et/ou fasciste, accusez-le d'"antisémitisme", même s'il est d'origine sémite, comme la plupart des habitants du Moyen-Orient. Répétez l'opération autant de fois que nécessaire pour couper court à tout dialogue et diffamer autant de personnes que nécessaire aux besoins de votre mission.
◾️ Étape 2 : Se lier d'amitié avec un grand belliciste, un homme dont la machine de guerre est vraiment énorme et qui est avide de profits pour son complexe militaro-industriel. Demandez et recevez une aide militaire et financière de la part de ce grand belliciste. Si ce dernier ne vous fournit pas la marchandise, culpabilisez-le en l'accusant d'antisémitisme (voir étape 1) et dites à ses politiciens rémunérés qu'ils ne recevront plus de mallettes pleines de billets jusqu'à ce qu'ils s'exécutent.
◾️ Étape 3 : Fabriquer votre propre bombe nucléaire, ou tout au moins lancer des rumeurs selon lesquelles vous en avez élaboré une, tout en démentant ces rumeurs. Faites craindre à vos voisins de la région d'utiliser cette bombe contre eux ou demandez à votre grand ami belliciste (voir étape 2) de menacer d'utiliser ses bombes nucléaires en votre nom ou d'envahir ce voisin, de voler son pétrole, ses oléoducs et toutes autres ressources convoitées dont il pourrait disposer.
◾️ Étape 4 : Qualifiez d'"ennemis" toutes personnes propriétaires des terres et/ou des ressources que vous convoitez. Ne laissez surtout pas les autres vous dire que ces gens qui ont vécu sur les terres que vous convoitez sont, en fait, les véritables détenteurs de ces terres et de leurs ressources. Si ces "ennemis" n'acceptent pas de céder les terres et les ressources que vous voulez, forcez-les à rejoindre des camps de réfugiés et des réserves fortifiées, avec des moyens très limités d'y entrer ou d'en sortir. Coupez-leur eau et électricité à volonté pour bien faire comprendre que vous êtes désormais propriétaire de toutes leurs terres et de toutes leurs ressources.
◾️ Étape 5 : Dénigrez vos "ennemis" et refusez de les considérer comme des êtres humains. Nommez-les "animaux humains" ou "terroristes" pour les déshumaniser autant que possible aux yeux du monde entier. Élaborez des scénarios de propagande dans lesquels vos "ennemis" sont perçus comme étant uniquement dignes d'être exterminés. Même leurs enfants et leurs personnes âgées doivent être décrits comme de la "vermine" à rayer de la surface de la terre. Si quelqu'un vous reproche d'agir comme un nazi du Troisième Reich, accusez-le d'antisémitisme (voir étape 1).
L'armée israélienne a mobilisé Ezra Yachin, vétéran de l'armée de 95 ans, pour "motiver" les troupes. Yachin était membre de la milice sioniste Lehi ayant perpétré de nombreux massacres de civils palestiniens, dont celui de Deir Yassin, le 9 avril 1948, au cours duquel plus de 100 civils palestiniens, dont nombre de femmes et d'enfants, ont été massacrés.
"Montrez-vous triomphants, achevez-les et surtout ne laissez personne derrière vous. Effacez leur mémoire", a déclaré Yachin en s'adressant aux troupes israéliennes.
Et de poursuivre :
"Eliminez-les, ainsi que leurs familles, leurs mères et leurs enfants. Ces animaux ne peuvent plus vivre".
Ajoutant encore :
"Chaque juif disposant d'une arme devrait sortir et les abattre. Si vous avez un voisin arabe, n'attendez pas, foncez chez lui et descendez-le". - Chris Hedges : Qu'ils mangent du ciment
◾️ Étape 6 : Fomenter un "faux drapeau" afin de trouver une bonne excuse pour entamer l'extermination de vos "ennemis". Vous saurez quand le moment sera venu, car vous les aurez surveillés de près pendant des années. Fabriquez des circonstances qui susciteront le maximum d'indignation chez vos partisans. Faites-en profiter les médias grand public, et donc vos principaux propagandistes. Observez les principes ci-après en matière d'utilisation de la propagande pour un effet optimal :
Les dix commandements de la propagande de guerre de Lord Posonby
1. Nous ne voulons pas la guerre, nous ne faisons que nous défendre !
2. Notre adversaire est le seul responsable de cette guerre !
3. Le leader de notre adversaire est foncièrement mauvais et comparable au diable.
4. Nous défendons une noble cause, et non nos intérêts particuliers !
5. L'ennemi commet délibérément des atrocités ; si nous commettons des erreurs, c'est involontairement.
6. L'ennemi a recours à des armes illégales.
7. Nous subissons peu de pertes, celles de l'ennemi sont considérables.
8. Des intellectuels et des artistes reconnus soutiennent notre cause.
9. Notre cause est sacrée.
10. Quiconque met en doute notre propagande aide l'ennemi et est un traître.
◾️ Étape 7 : Répétez les étapes précédentes autant que nécessaire pour entretenir l'indignation morale et pour brouiller les pistes et couvrir vos arrières chaque fois que vous vous trompez et que vous êtes pris en flagrant délit de fausses conversations téléphoniques, etc. pour excuser le bombardement de cibles civiles telles que des églises et des hôpitaux.
◾️ Étape 8 : Par-dessus tout, ne permettez pas - je répète : ne permettez PAS - au reste du monde de considérer vos "ennemis" comme des êtres humains. On n'insistera jamais assez sur cette étape. Dès que vos soutiens commenceront à voir vos "ennemis" comme de véritables êtres humains avec enfants, grands-parents, maisons, hôpitaux, écoles et autres, vous aurez perdu la guerre de propagande. Bien sûr, vous pourrez encore procéder à des exterminations massives et raser un grand nombre de bâtiments inutiles pour construire des condominiums en bord de mer, mais vous ne pourrez jamais retrouver le respect que vous possédiez à une époque dans le monde occidental.
Mais si le respect n'est pas particulièrement ce que vous recherchez ou ce dont vous avez besoin, continuez à agir comme vous le faites jusqu'à ce que vous soyez à court de bombes à larguer et de balles à tirer. Dès que vous cesserez de larguer des bombes et de tirer sur des enfants, vous ferez probablement partie de l'histoire. Après tout, vous avez mis en colère un paquet de personnes à juste titre. Les crimes de guerre ne sont pas pour les mauviettes.
Non, non, vous ne comprenez pas : si Israël cesse de tuer des enfants par milliers dans sa campagne de bombardements incessante, la nation pourrait être récupérée par des terroristes meurtriers. - Caitlin Johnstone, Si Israël cesse d'assassiner des milliers d'enfants, les méchants pourraient gagner.
Mes clichés de la marche "Reclaiming Our Humanity" (Recouvrer notre humanité), Mettre fin au génocide, vers le bureau de district de la députée Marcy Kaptur
Participez à une manifestation près de chez vous ! https://www.answercoalition.org/join_a_protest_near_you_free_palestine
Articles et liens connexes et/ou pertinents :
◾️ Chris Hedges : Qu'ils mangent du ciment (publié en quasi totalité sur ce blog)
◾️ Une Égyptienne faire sauter un journaliste de CNN pour sa couverture honteuse de Gaza et pour avoir falsifié la vérité
◾️ Démanteler le complexe industriel de censure : la déclaration de Westminster (aussi publié) - Matt Taibbi
◾️ Naviguer à travers la campagne de propagande médiatique sur la Palestine (avec Alan MacLeod) https://scheerpost.com/2023/10/22/navigating-the-medias-propaganda-campaign-on-palestine-w -alan-macleod/
◾️ Le gouvernement israélien est en train de perdre la guerre des relations publiques - Council State Media
◾️ La crise des relations publiques de l'empire américain à Gaza - Caitlin Johnstone
◾️ Les États-Unis opposent leur veto à la résolution de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza - Popular Resistance
◾️ Les dirigeants israéliens et américains doivent être tenus responsables du génocide des Palestiniens - Marjorie Cohn
◾️ Plus de 1 000 enfants gazaouis sont morts. Comment pouvons-nous même commencer à faire notre deuil ? - Dana Elborno
◾️ La culture de tromperie d'Israël - Chris Hedges
◾️ La décence devient indécente - Patrick Lawrence, traduit sur ce blog
◾️ Fabrication du consentement au génocide - We will bear witness
◾️ La Voix juive pour la paix organise un rassemblement massif au Capitole pour le cessez-le-feu entre Israël et Gaza - Chris Walker
◾️ "Pas en notre nom !" Des centaines de personnes ont été arrêtées au Capitole américain alors que la manifestation menée par les Juifs exige un cessez-le-feu à Gaza - Brett Wilkins
◾️ OMS : Une "condamnation à mort pour les malades et les blessés" à Gaza - Popular Resistance
◾️ L'armée israélienne a tué 1 enfant à Gaza toutes les 15 minutes : Rights Group - Jake Johnson
◾️ La presse grand public continue de critiquer l'histoire des bombardements dans les hôpitaux israéliens - Caitlin Johnstone
◾️ Applaudissements des nazis au soutien d'un véritable génocide, tout ça en moins d'un mois - Caitlin Johnstone
◾️ Des manifestations de masse éclatent aux États-Unis contre les crimes de guerre israéliens - WSWS
◾️ De plus en plus de syndicats et de travailleurs appellent au cessez-le-feu à Gaza - Truthout
◾️ L'invasion "multilatérale" d'Haïti est un écran de fumée pour l'impérialisme américain - Popular Resistance
◾️ Les Appalaches ripostent : les travaux de pipeline dans la forêt nationale sont à nouveau interrompus - Popular Resistance
◾️ Comment Israël a aidé à créer le Hamas - Le Washington Post
◾️ Comment Benjamin Netanyahu a donné du pouvoir au Hamas... et a brisé Israël - Telegraph UK
◾️ Netanyahu : L'argent versé au Hamas fait partie de la stratégie visant à maintenir les Palestiniens divisés - Jerusalem Post
◾️ Abbas : Netanyahu donne de l'argent au Hamas et nous en payons le prix lorsqu'ils attaquent - Jerusalem Post
📰 https://continuousrev.blogspot.com/2023/10/how-to-succeed-at-war-crimes-without.html
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♟ La fabrication du consentement au génocide de Gaza par les médias
Par Kit Klarenberg, le 30 octobre 2023, Substack
Depuis le lancement de l'opération Déluge d'Al-Aqsa le 7 octobre, les médias occidentaux se sont concentrés de manière monomaniaque sur les événements en Israël et à Gaza. Il est cependant remarquable qu'aucune de ces couvertures incessantes n'ait fourni au public occidental la moindre information permettant de comprendre ne serait-ce que vaguement ce qui s'est passé et pourquoi. Plus grave encore, ce déluge déforme, obscurcit et même justifie les atrocités sionistes contre des civils innocents. Parfois, de manière préventive.
Compte tenu du rythme auquel les événements évoluent, il est quasi impossible de suivre le volume de propagande fallacieuse ou carrément fausse et de blanchiment qui a jailli de la bouche et des comptes de médias sociaux des responsables sionistes, des experts et des groupes de réflexion, dûment régurgités sans questionnement ni critique aucune par les principaux organes d'information et leurs soi-disant "journalistes".
Néanmoins, au cœur de toutes ces informations erronées et de ces actes malveillants, se trouve l'absence totale de contexte. Les lecteurs, téléspectateurs et utilisateurs des médias sociaux ne comprennent pas les causes de la crise actuelle, ni les moyens de la résoudre. Un nombre incalculable de journalistes, d'experts et d'éditorialistes de journaux de premier plan ont affirmé que l'opération Déluge d'Al-Aqsa était totalement dénuée de provocation, certaines sources laissant même entendre qu'elle était uniquement motivée par la haine antisémite virulente du Hamas.
Le 9 octobre, le New York Times a déclaré avec audace que le Hamas "a franchi les clôtures frontalières sans avertissement ni provocation immédiate". En réalité, cette "frontière" est la clôture militarisée et meurtrière d'un camp de concentration à ciel ouvert, équipée de mitrailleuses activées par des détecteurs de mouvement, de fils barbelés et de caméras entraînant généralement la mort certaine de tout Palestinien osant s'aventurer à proximité. Ce tour de passe-passe malhonnête n'est toutefois pas aussi choquant que l'insertion obscure du mot "immédiat" avant le mot "provocation".
En août, les Nations unies ont publié une analyse actualisée de la situation critique de Gaza. Selon ce rapport, les Palestiniens "subissent une punition collective" en raison du blocus israélien, empêchant 95 % de la population d'avoir accès à de l'eau potable, entre autres horreurs. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, conclut que ces mesures "contreviennent au droit international humanitaire, puisqu'elles ciblent la population civile et lui imposent des épreuves, la pénalisant de fait pour des actes qu'elle n'a pas commis".
Fin septembre, Israël a bombardé Gaza plusieurs jours durant, puis, le 4 octobre, des colons sionistes ont attaqué la mosquée Al-Aqsa, l'un des sites les plus sacrés de l'islam. Du 1er janvier à cette date, les forces d'occupation israéliennes ont assassiné 2 234 Palestiniens et en ont laissé 821 sans abri en démolissant leurs maisons. Si tout cela n'est pas de la provocation, qu'est-ce que c'est ?
Tuer, tuer et tuer encore
Le Washington Post, dans son premier éditorial sur la grève du 7 octobre, a été le média le plus proche de la justification de l'attaque du Hamas contre Israël. L'article faisait référence, entre guillemets, aux "griefs légitimes des Palestiniens", bien que dans le contexte distancié du Hamas les "exploitant" à ses propres fins cyniques. Plus grave encore, aucun détail n'est fourni sur ce que pourraient être ces "griefs".
Aucune mention de la Nakba. Aucune mention du fait que les Palestiniens sont illégalement empêchés de retourner dans leurs domiciles et leurs terres volés, en violation des résolutions de l'ONU. Aucune mention de la grande marche pacifique du retour de mars 2018 à décembre 2019, au cours de laquelle plus de 200 civils non armés ont été tués et 9 200 autres blessés. s Beaucoup ont été touchés aux genoux par des tireurs d'élite de l'OIF, les rendant infirmes à vie - une mutilation horrible et gratuite dont les auteurs se sont ouvertement vantés auprès des médias sionistes.
Tous ces faits sont à prendre en considération de toute urgence dans le contexte de la violence exercée aujourd'hui par les Palestiniens à l'encontre de leurs occupants sionistes. De même, le massacre systématique et à grande échelle des Palestiniens a été inscrit dès le départ dans le blocus israélien de Gaza et de la Cisjordanie vis-à-vis du monde extérieur. En 2004, Arnon Sofer, de l'université de Haïfa, a présenté directement au gouvernement d'Ariel Sharon des propositions détaillées sur le fonctionnement de cette stratégie génocidaire.
Les forces israéliennes seraient entièrement retirées de la région et un système de surveillance et de sécurité rigoureux serait instauré à leur place, afin de garantir que rien ni personne n'entre ou ne sorte de ces camps de concentration à ciel ouvert sans l'aval des sionistes. Toute personne tentant de s'enfuir serait assassinée. Sofer prévoyait - et accueillait avec enthousiasme - des résultats absolument désastreux :
"Lorsque 2,5 millions de personnes vivront dans un Gaza bouclé, on assistera à une catastrophe humaine. Ces gens deviendront des animaux encore plus gros qu'ils ne le sont aujourd'hui... La pression à la frontière sera terrible. Cette guerre sera terrible. Alors, si nous voulons rester en vie, nous devrons tuer, tuer et tuer encore. Toute la journée, tous les jours... La seule chose qui me préoccupe, c'est de savoir comment faire en sorte que les garçons et les hommes appelés à tuer puissent rentrer chez eux, retrouver leur famille et redevenir des êtres humains normaux".
Échapper à la détection
Comme l'a révélé ce journaliste le 21 septembre, des dossiers déclassifiés montrent que, dès les années 1960, les services de renseignement britanniques étaient rompus à l'art de conditionner subrepticement des informations militarisées servant des objectifs de guerre psychologique spécifiques sous la forme d'informations inoffensives et sans emphase, diffusées par la BBC et d'autres "organes de promotion" que les espions londoniens "contrôlaient ou influençaient". Ainsi, selon les espions britanniques, leurs campagnes de propagande éhontées avaient "beaucoup plus de chances d'être avalées" par des publics cibles sans méfiance.
Ces extraits révélateurs ont une résonance inquiétante aujourd'hui, étant donné que le radiodiffuseur public britannique a, à maintes reprises, jeté les bases justificatives des attaques sionistes génocidaires avant qu'elles ne se produisent. Dans l'exemple le plus flagrant à ce jour, le 16 octobre, la BBC a enquêté pour savoir si le Hamas creusait des tunnels "sous les hôpitaux et les écoles", apparemment en réponse à une question d'un "lecteur anonyme".
La chaîne publique britannique a déclaré que le Hamas le faisait, affirmant, sur la base de "rapports" non corroborés et d'une carte graphique fournie par l'armée israélienne, que "certains passages ont des entrées situées au rez-de-chaussée de maisons, de mosquées, d'écoles et d'autres bâtiments publics pour permettre aux militants d'échapper à la détection", les utilisant ainsi "efficacement comme boucliers humains".
Comme prévu, le lendemain, l'hôpital arabe al-Ahli de Gaza, qui regorgeait de centaines de patients blessés et de milliers de Palestiniens cherchant un refuge contre l'assaut inexorable des frappes aériennes sionistes, a été frappé par le ciel. Les dommages ont été absolument cataclysmiques et les estimations du nombre de morts se situent entre 300 et 800.
Même en se basant sur les chiffres les plus bas, il s'agit de la plus grande perte de vies humaines à Gaza depuis qu'Israël a verrouillé la région au monde extérieur, voici près de vingt ans. Avant que la poussière ne soit retombée à l'hôpital, Hananya Naftali, un agent de l'armée de l'air israélienne "récemment rappelé de la ligne de front vers un autre front - la guerre numérique", s'est emparé de Twitter pour se vanter du carnage :
"L'armée de l'air israélienne a frappé une base terroriste du Hamas à l'intérieur d'un hôpital à Gaza. Un grand nombre [sic] de terroristes sont morts. Il est déchirant de constater que le Hamas lance des roquettes depuis des hôpitaux, des mosquées et des écoles, et utilise des civils comme boucliers humains."
Nakba 2.0
L'écho, dans ces mots, de l'"information non soulignée" de la BBC datant de 24 heures est palpable. Cependant, Naftali a supprimé ce message quelques heures plus tard. Un message sur le compte Twitter officiel de Netanyahou, qui qualifiait de manière perverse l'assaut de l'armée israélienne sur Gaza de "lutte entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, entre l'humanité et la loi de la jungle", a été presque immédiatement supprimé. Le ministère israélien des affaires étrangères s'est empressé de publier une vidéo censée montrer une roquette palestinienne frappant l'hôpital.
Presque instantanément cependant, des enquêteurs en ligne ont déterminé que la séquence était frauduleuse, et elle a été supprimée. Bien que ces rétractations et falsifications suspectes soient des signes évidents de culpabilité, les journalistes grand public persistent non seulement à refuser d'attribuer la frappe de l'hôpital à l'une ou l'autre "partie", mais exhortent également leur public à ne pas tirer de conclusions hâtives et/ou à ne pas blâmer les forces sionistes. Le rédacteur en chef vétéran de Sky News, Adam Boulton, est allé jusqu'à déclarer : "Israël n'avait rien à gagner dans cette affaire".
Pourtant, les sionistes avaient tout à gagner à détruire l'hôpital, tout comme ils ont tout à gagner à détruire les territoires occupés et tous ceux qui y vivent. Le blitz actuel sur Gaza a pour but de compléter leur objectif fondateur de purger la Palestine de toute sa population indigène et de faire de ce qui reste un État monoethnique pour toujours. Au lendemain du lancement de l'opération Al-Aqsa Flood, de nombreux législateurs et responsables israéliens ont ouvertement appelé à une une "Nakba 2.0".
Ces propositions effroyables sont toujours d'actualité. Il en va de même d'une a déclaration odieuse du ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Givr, publiée peu de temps après la destruction de l'hôpital arabe al-Ahli :
"Tant que le Hamas ne libère pas les otages qu'il détient, la seule chose qui doit entrer dans Gaza, ce sont des centaines de tonnes d'explosifs de l'armée de l'air, et pas une once d'aide humanitaire."
Depuis de très nombreuses années, les sionistes ont clairement fait connaître leurs intentions génocidaires à l'égard du peuple palestinien. Il nous incombe donc à tous de faire ce que les journalistes occidentaux refusent de faire. À savoir, les prendre au mot et agir en conséquence.
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♟ Le Manifeste de Gaza : Pourquoi l'ancien Moyen-Orient de l'Amérique s'effondre
Un nouveau Moyen-Orient est en train d'émerger, et il promet d'être le pire cauchemar de Washington, car ceux qui se consolident derrière les Palestiniens ne sont plus liés par la race, la couleur ou la confession.
Par Ramzy Baroud, le 1er novembre 2023, CounterPunch
L'histoire ne pardonnera pas à ceux qui sont restés silencieux, ont exposé ou exprimé des positions "équilibrées" ou, pire, ont défendu le génocide en cours d'Israël dans une bande de Gaza déjà assiégée, paupérisée et surpeuplée.
Il ne s'agit pas d'une déclaration clichée, d'une tentative désespérée visant à secouer le monde, en particulier le monde occidental, pour qu'il fasse preuve d'un certain degré de moralité alors que les Palestiniens meurent par milliers, que les corps pulvérisés d'enfants sont éparpillés dans tous les quartiers de Gaza.
Non, il s'agit d'une question d'histoire.
Après les attaques terroristes du 11 septembre, Washington et ses alliés occidentaux ont voulu imposer une nouvelle page d'histoire au Moyen-Orient, en fait au monde musulman, une page d'histoire dans laquelle l'Occident mène une "guerre contre le terrorisme" civilisationnel.
Depuis lors, il a été affirmé à maintes reprises, directement ou non, que les coupables, les "méchants" dans ce scénario américain, sont les musulmans - leur religion, leurs langues, leurs cultures, leur structure sociétale même.
En réalité, il n'y avait pas d'ennemi collectif. C'est pourquoi il a fallu l'inventer. Les musulmans n'étaient pas unis. Ils avaient leurs propres conflits régionaux, politiques et même sectaires. En fait, la plupart des gouvernements musulmans étaient considérés comme des "alliés des États-Unis", soumis aux diktats et aux programmes américains, aussi destructeurs et violents soient-ils.
Dans ce monde imaginaire, le Moyen-Orient était composé d'"islamistes radicaux" qui, par pure "jalousie" du progrès et de la civilisation occidentaux, avaient signé un contrat social pour vaincre la démocratie et les lumières.
L'Occident, y compris Israël et de nombreux autres acteurs, ont sauté sur l'occasion. Tous voulaient prendre part à cette "guerre contre le terrorisme" et profiter des nombreuses opportunités stratégiques qu'elle offrait.
Mais cette histoire a été fabriquée. L'Amérique a mené une guerre pour ses propres motivations égoïstes : le pétrole, le gaz, les manœuvres stratégiques et les grands jeux géostratégiques.
Pendant ce temps, Israël se battait contre un mouvement de libération palestinien qui existait des décennies avant le 11 septembre et qui continuera d'exister jusqu'à ce que les Palestiniens puissent se relever et regagner leur patrie colonisée.
De nombreux chauvins et racistes occidentaux, qui se sont finalement regroupés dans les formations d'extrême droite que nous connaissons aujourd'hui, ont utilisé l'Islam et les musulmans comme bouc émissaire pour justifier leur racisme existant, leur haine des immigrés et des réfugiés, et pour alimenter leur guerre politique contre les soi-disant libéraux.
Ces derniers ne s'en sont pas mieux sortis. Les déclarations qui justifient le génocide israélien à Gaza prononcées par Joe Biden à Washington, Emmanuel Macron à Paris, ou Olaf Scholz à Berlin se distinguent à peine de celles de n'importe quel idéologue fasciste dans leur propre pays ou ailleurs.
Telle est l'inconfortable vérité à laquelle les Américains et les Occidentaux, en général, doivent désormais faire face. Leur guerre idéologique interne n'est qu'une farce. Le libéralisme et le conservatisme n'ont de sens que lorsqu'ils sont mis à l'épreuve. Et l'ensemble de l'establishment occidental, avec ses différentes couleurs idéologiques - à quelques exceptions mineures près - a échoué au test moral concernant la Palestine, et ce de manière misérable.
Mais, heureusement pour les Palestiniens, l'Occident n'a pas toutes les cartes en main. Du moins, plus maintenant. Nous ne sommes plus en 1990-1991, ni en 2003, lorsque les États-Unis menaient des guerres majeures au Moyen-Orient, largement incontestées, et qu'ils étaient autorisés à remodeler la région pour répondre à leurs attentes comme à celles de Tel-Aviv et de Bruxelles.
Un nouveau Moyen-Orient est en train d'émerger, et il promet d'être le pire cauchemar de Washington, car ceux qui se consolident derrière les Palestiniens ne sont plus liés par la race, la couleur ou la confession.
Un nouveau monde islamique est en train d'émerger, un monde qui inclut les chiites et les sunnites, un monde qui ne laisse aucune place au terrorisme et à la violence aléatoire contre des innocents.
Ce nouveau Moyen-Orient fondé sur des principes s'unit aujourd'hui autour de Gaza, cette minuscule bande de terre où sévit une crise humanitaire apparemment sans fin, créée par Israël, et par Israël seul.
Lorsqu'Israël a décidé d'assiéger Gaza au lendemain des élections démocratiques palestiniennes de 2006, il ne devait pas imaginer que les Palestiniens seraient capables de tenir aussi longtemps, de riposter et de s'affirmer comme le centre de la lutte pour la liberté du peuple palestinien - en fait, de la lutte contre l'impérialisme américain dans l'ensemble de la région.
C'est ce que Gaza nous a démontré, ainsi qu'à toute personne désireuse de se libérer de décennies d'endoctrinement américain au Moyen-Orient et au-delà :
Premièrement, aucune paix, stabilité, sécurité ou prospérité n'est possible au Moyen-Orient sans justice pour la Palestine et sans liberté pour le peuple palestinien.
Deuxièmement, bien que les Arabes aient largement laissé tomber la Palestine, et continuent de le faire, les nations musulmanes trouvent un terrain d'entente autour de leur soutien au peuple palestinien. Si cette dynamique se poursuit - et elle devrait le faire - elle changera la donne.
Troisièmement, Israël est militairement faible et, malgré toutes les assurances données par Tel-Aviv au fil des ans, il n'est rien d'autre qu'un vassal, un régime client de Washington. Sa survie est liée au soutien de Washington de toutes les manières possibles.
Quatrièmement, les États-Unis n'ont plus toutes les cartes en main. Avec l'unité de la Résistance dans tout le Moyen-Orient, le poids croissant de l’Iran, le refus des pays arabes de jouer le rôle de laquais de Washington et la position forte de la Chine, de la Russie, de l'Iran, de la Turquie et d'autres, la région n'est plus un terrain de jeu pour les Américains.
Cinquièmement, la résistance armée n'est pas un fantasme, comme beaucoup l'ont cru et répété au fil des ans. Certes, Gaza ne pourra pas, à elle seule, vaincre Israël, mais la puissance combinée de la Résistance démontre qu'Israël n'est plus le pays tout-puissant qui, à lui seul - avec le soutien des États-Unis, bien évidemment -, a vaincu plusieurs armées arabes en 1967.
Sixièmement, et c'est peut-être la plus importante de toutes ces prises de conscience, Gaza a mis fin à la guerre sectaire au Moyen-Orient, un conflit qui perdure depuis des décennies et qui a été attisé par de nombreuses parties, dont les États-Unis, Israël, les gouvernements du Moyen-Orient et de nombreux groupes terroristes.
Lorsque les États-Unis ont lancé leur guerre contre l'Afghanistan en 2001, puis contre l'Irak en 2003, ils étaient loin de s'attendre à ce que le Moyen-Orient, à peine deux décennies plus tard, se réinvente au-delà des définitions et des attentes américaines.
Et penser que la toute petite Gaza est l'étincelle qui a recentré les énergies de toute la région est un miracle politique, que de nombreux politologues auront du mal à comprendre, sans parler de l'expliquer.
Ramzy Baroud est journaliste et rédacteur en chef de The Palestine Chronicle. Il est l'auteur de cinq livres. Le dernier en date est "These Chains Will Be Broken : Palestinian Stories of Struggle and Defiance in Israeli Prisons" (Clarity Press, Atlanta). M. Baroud est chercheur principal non résident au Centre pour l'islam et les affaires mondiales (CIGA) de l'université Zaim d'Istanbul (IZU). Son site web est le suivant : www.ramzybaroud.net
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♟ Où est l'ambiguïté lorsqu'il s'agit de bombarder des camps de réfugiés ?
Tout politicien qui défend cette position montre sa vraie nature.
Par Ricky, le 1er novembre 2023, Council Estate Media
Certaines choses sont tellement évidentes qu'on ne pense pas devoir un jour expliquer à un autre être humain qu'elles sont injustifiables dans tous les sens du terme. L'une de ces choses est de faire délibérément exploser un camp de réfugiés, comme vient de le faire Israël, une fois de plus.
Pourtant, le député travailliste David Lammy s'est déshonoré en déclarant : "Eh bien, écoutez, je veux dire qu'Israël a déclaré avoir tué d'importants dirigeants du Hamas", avant de tergiverser sur les "boucliers humains" et de suggérer que le bombardement "peut être légalement justifié".
En tant qu'avocat spécialisé dans les droits de l'homme, David Lammy doit certainement comprendre que ce qu'il dit est de la foutaise. Ses électeurs n'ont pas perdu de temps pour le lui dire, notamment les musulmans qui ne peuvent sans doute plus voter pour les travaillistes. C'est assurément le cas me concernant.
Israël s'est défendu d'avoir tué plus de 120 civils et d'en avoir blessé 400 dans le camp de réfugiés de Jabalia en affirmant qu'il visait un commandant du Hamas. Le gouvernement israélien a insisté sur le fait qu'il n'avait pas tué intentionnellement des civils avec ses missiles qui ont rasé nombre de bâtiments, laissant "sept ou huit cratères". Ils ont affirmé avoir demandé aux civils de se déplacer vers le sud, et que c'était donc de leur faute s'ils ne partaient pas.
Un porte-parole de l'IDF a eu le culot de dire : "Les terroristes du Hamas continuent d'utiliser la population civile comme bouclier protecteur. C'est intentionnel et d'une barbarie dévastatrice". Non, le bombardement du camp de réfugiés était intentionnel et d'une barbarie dévastatrice. Israël ne fait que projeter...
"Nous remplissons des sacs avec des enfants", s'est écrié un homme, selon la BBC.
Les survivants hurlant, souffrant de blessures et de brûlures profondes, ont été emmenés à l'hôpital indonésien voisin qui n'avait probablement même pas de quoi les soulager de la douleur, en raison du blocus israélien. Plus d'un tiers des hôpitaux de Gaza ne fonctionnent plus et ce chiffre est susceptible d'augmenter.
L'hôpital indonésien a confirmé que la plupart des 120 civils tués lors du dernier crime de guerre étaient des femmes et des enfants. Chapeau, Israël. Vous devez être très fiers de vous, bande de minables [ndr : je reste pilie dans cette traduction]. Je comprends la confusion de David Lammy. Je veux dire qu'Israël a l'obligation légale de faire tout ce qui est en son pouvoir pour minimiser les pertes civiles. Il s'agit là d'un crime de guerre aussi clair que possible.
Le professeur de droit Mark Weller a expliqué à The Economist :
Le droit humanitaire exige que l'avantage militaire de chaque opération de combat pendant un conflit soit mis en balance avec le risque de pertes civiles, même si les intérêts vitaux de l'État montant l'opération sont en jeu.
Quelqu'un pense-t-il sérieusement qu'Israël a procédé à une quelconque évaluation en l'espèce ? En outre, ils n'avaient aucune idée de la localisation de ce commandant et ne savaient pas s'ils allaient le tuer avec ces frappes aériennes. S'ils avaient su où se cachait Ibrahim Biari, ils auraient envoyé des soldats.
Israël savait que son attaque allait tuer ou blesser des centaines de civils et a tout de même tiré ces missiles. Honnêtement, je ne serais pas surpris si Biari ne se trouvait pas dans le camp de réfugiés, comme l'a affirmé le Hamas. Je soupçonne qu'il s'agissait simplement d'une excuse d'Israël pour bombarder des civils, et s'ils avaient eu un commandant du Hamas, cela aurait été un bonus supplémentaire. (J'en veux pour preuve tout ce qu'Israël a exprimé et fait au cours des trois semaines et demie qui viennent de s'écouler).
Biden et Starmer ne cessent de répéter qu'ils attendent d'Israël le respect des règles de la guerre, mais lorsqu'Israël enfreint le droit international, ils refusent de le dénoncer et, pire encore, ils trouvent des excuses. Cela suggère qu'ils seraient parfaitement heureux d'agir de la sorte. Seuls les criminels de guerre défendent les criminels de guerre.
Les Nations unies ont suggéré qu'Israël pourrait être coupable des crimes de guerre que constituent les punitions collectives (que Starmer a approuvées), le transfert forcé de civils (que Starmer a approuvé) et le génocide (que Starmer minimise). Il n'y a aucune ambiguïté. Il n'y a pas de situation politique compliquée. Il s'agit simplement de monstruosité.
Serait-il acceptable de faire exploser un village en Israël pour abattre un seul chef du Hamas ? Qu'en serait-il d'un hôpital en France ? D'un centre commercial aux États-Unis ? D'une école au Royaume-Uni ? Je suppose que votre réponse serait sans appel : non, non, non et non. Alors pourquoi serait-il acceptable de faire exploser un camp de réfugiés à Gaza ?
Au moins 8 500 civils palestiniens ont été tués dans ce génocide jusqu'à présent, ce qui signifie qu'Israël a mené l'équivalent de six attaques du 7 octobre en termes de victimes. S'il est inacceptable que le Hamas le fasse une fois, pourquoi est-il acceptable qu'Israël le fasse six fois ?
Toute personne sensée comprend que c'est faux. Il est temps que nous commencions à dire la vérité sur le fait qu'Israël dresse un projet colonial, fondé sur le nettoyage ethnique de 750 000 civils, nécessitant la suppression de la population autochtone et le maintien de l'apartheid pour continuer à s'emparer des terres.
On nous dit que c'est raciste de le souligner. Eh bien, le colonialisme est du racisme. L'occupation est du racisme. L'apartheid est du racisme. Les blocus illégaux sont du racisme. Les violations des droits de l'homme sont du racisme. Le génocide est du racisme. Dire ces vérités ne relève pas du racisme. C'est tout le contraire du racisme.
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Beaucoup ne bronchent pas, mes connaissances de par le monde font leur expo, actuellement à Prague, pas mal d'ukrainiennes, elles sont venues de Kiev, si sur leur profil Fb elles arborent un drapeau ukrainien, rien pour la Palestine, je les observe radieuses à Prague, tout va bien tandis que le Donbass continue de souffrir, cela fait des années que cela dure, on ne nous comprend pas, on ne comprend pas notre fatigue, désespoir, on nous marginalise, " que veux-tu il faut bien continuer de vivre " je n'ai plus que 25 personnes sur mon FB et vais enlever encore des gens qui ne pensent qu'à Noel et à manger, c'est épuisant de bêtise et de déshumanisation. Pour eux la Palestine n'a jamais existé, ils dorment et mangent très bien, tout va bien.