❖ Horrible Harris
Ce que signifie vraiment "Kamala". "Oh, s'il vous plaîîîît, Horrible, je vous en prie, arrêtez vous. Je baigne dans les eaux usées de la rhétorique jusqu'au cou".
Horrible Harris
Ce que signifie vraiment "Kamala".
Par Julian MacFarlane, le 23 août 2024, Blog personnel
Kamala. Ce mot signifie "horrible" en finnois.
C'est effectivement ce que j'ai pensé lors de la lecture par Kamala Harris des propos tenus par les rédacteurs de discours au rabais de Barack sur le téléprompteur.
J'ai eu l'occasion de rédiger des discours, et celui-ci était mauvais. Imprécisions, exagérations, mensonges purs et simples. Aussi "kamala" que le discours de Biden lors du SOTU (ndr : discours sur l'état de l'Union).
Le début n'était pas si mal.
"Avec cette élection, notre nation a une occasion précieuse et éphémère de dépasser l'amertume, le cynisme et les batailles du passé qui ont semé la discorde. Une chance de tracer une nouvelle voie vers l'avenir, non pas en tant que membres d'un parti ou d'une faction, mais en tant qu'Américains."
C'est vrai. Bonne idée.
Mais.. :
"Les conséquences du retour de Donald Trump à la Maison Blanche sont extrêmement graves. Considérez non seulement le chaos et la catastrophe lorsqu'il était en fonction, mais aussi la gravité de ce qui s'est passé depuis sa défaite aux dernières élections.
Donald Trump a tenté de rejeter vos votes.
Lorsqu'il a échoué, il a envoyé une foule armée au Capitole des États-Unis, où elle a agressé les forces de l'ordre.
Lorsque des hommes politiques de son propre parti l'ont supplié d'arrêter la foule et d'envoyer de l'aide, il a fait le contraire. Il a attisé les flammes.
Et voilà qu'à présent que, pour une série de crimes totalement différents, il a été reconnu coupable de fraude par un jury composé d'Américains ordinaires. Et indépendamment de cela, il a été jugé responsable d'abus sexuels.
Et considérez ce qu'il a l'intention de faire si nous lui donnons à nouveau le pouvoir.
Considérez son intention explicite de libérer les extrémistes violents qui ont agressé les forces de l'ordre au Capitole."
Elle n'a pas l'air de vouloir laisser le passé derrière elle ou de vouloir tendre la main aux plus des 130 millions d'Américains à penser que l'élection de 2000 était "frauduleuse" - et à ceux, un peu plus nombreux, qu'elle était "entachée d'irrégularités".
Non, les Américains ne font pas vraiment confiance à leur système électoral.
Peut-être pourraient-ils demander l'aide des Vénézuéliens ?
Les Américains ne font pas non plus confiance au système de "justice", accusé d'être "militarisé" et "politisé".
Il convient également de noter que Trump n'a PAS "envoyé une foule armée dans la capitale".
Il ne s'agissait pas d'une foule. Mais d'une manifestation.
Il ne l'a pas organisée. Et les manifestants n'étaient pas "armés". Ils n'ont pas agressé de policiers. La seule personne tuée a été abattue - sans raison - par un policier trop nerveux.
Pour le "crime" d'avoir voulu se faire entendre, les manifestants ont été punis avec une sévérité sans précédent dans l'histoire des États-Unis, le président les déclarant publiquement coupables avant le procès, les qualifiant d'"insurrectionnistes" préjugeant ainsi de leur comparution devant le tribunal.
Mais Horrible Harris dit :
"Chaque jour, dans la salle d'audience, je me suis tenue fièrement devant un juge et j'ai prononcé cinq mots : "Kamala Harris, pour le peuple". Et pour être clair : tout au long de ma carrière, je n'ai eu qu'un seul client. Le peuple. Au nom du peuple, au nom de chaque Américain. Sans distinction de parti. De race. De sexe. Ou de la langue que parle votre grand-mère."
Oui, elle parle au nom de tous les Américains qui sont démocrates et font des dons au parti.
Quant à Trump, il a fait appel de ses condamnations prononcées à l'issue de procès à grand spectacle et il est probable que les jugements soient annulés.
Les États-Unis comptent tout simplement trop de manipulations politiques.
Mais Harris déroulait un horrible fil conducteur ...
"Son intention explicite de libérer les extrémistes violents ayant agressé les forces de l'ordre au Capitole en est un exemple. Son intention explicite d'emprisonner des journalistes. Les opposants politiques. Tous ceux qu'il considère comme des ennemis. Son intention explicite de déployer nos militaires en service actif contre nos propres citoyens."
Oh... comment ...humm... horrible. Cela ressemble beaucoup aux pratiques de Joe Biden.
Trump n'a pas dit qu'il libérerait les "extrémistes violents", car bien sûr il n'y en avait pas. Et compte tenu de la sévérité des peines, les grâces sont de mise.
Il n'y a pas eu d'agressions contre des policiers - la seule personne tuée en tant que manifestant - une femme abattue par un policier nerveux, effrayé par... les femmes ?
Il n'a pas dit qu'il emprisonnerait les journalistes. C'est ce que fait la clique de Biden en menant des descentes chez Scott Ritter et Dmitri Simes.
Il n'a pas essayé d'emprisonner des opposants politiques.
Il ne s'agit que de Biden et des démocrates jusqu'à présent ! Trump et certains de ses collaborateurs.
Et la Constitution interdit le recours à des "forces militaires actives" contre des citoyens américains - bien qu'Obama ait enfreint cette règle lorsqu'il a exécuté Abdulrahman Anwar al-Awlaki, âgé de 16 ans, à l'aide d'un drone au Yémen.
"Trump a menacé d'abandonner l'OTAN. Il a encouragé Poutine à envahir nos alliés. Il a dit que la Russie pouvait - je cite - "faire ce qu'elle veut".
Cinq jours avant que la Russie n'attaque l'Ukraine, j'ai rencontré le président Zelensky pour l'avertir du projet d'invasion russe. J'ai contribué à mobiliser une réponse mondiale - plus de 50 pays - pour défendre l'Ukraine contre l'agression de Poutine. En tant que présidente, je soutiendrai fermement l'Ukraine et nos alliés de l'OTAN.
En ce qui concerne la guerre à Gaza. Le président Biden et moi-même travaillons sans relâche. Car Car le moment est venu de conclure un accord sur les otages et d'instaurer un cessez-le-feu."
Trump n'a pas menacé d'"abandonner l'OTAN", mais de lui faire payer davantage pour sa propre défense. Biden, en revanche, est en train de détruire l'OTAN en prouvant son incompétence et son inutilité.
Il n'a pas "encouragé Poutine à envahir nos alliés". D'ailleurs, nos "alliés" ne sont-ils pas les pays de l'OTAN ?
Il n'a pas non plus dit que la Russie pouvait "agir à sa guise".
Poutine n'a pas "envahi" l'Ukraine. Il a empêché l'Ukraine occidentale de l'envahir et de commettre un ethnocide, voire un génocide, dans les nouveaux États souverains indépendants de Donbas et de Lougansk.
En tant que présidente, Harris s'opposerait fermement aux nazis. Heil Stepan Bandera. Heil "Horrible".
Quant à Gaza. Les États-Unis pourraient mettre fin au massacre demain s'ils le voulaient. Biden ne négocie pas pour la paix, il négocie pour l'AIPAC, autrement dit, pour la guerre et le massacre.
Horrible Harris a besoin d'un peu de lecture.
"... le peuple d'Israël ne doit plus jamais être confronté à l'horreur que l'organisation terroriste Hamas a provoquée le 7 octobre. Y compris des violences sexuelles innommables et le massacre de jeunes gens lors d'un festival de musique."
Il n'y a pas eu de violences sexuelles - pas de la part du Hamas. Cette histoire a été démentie trop souvent pour qu'on s'y attarde. Et la plupart des jeunes gens qui ont perdu la vie lors du festival de musique ont été tués par des tirs israéliens. Les violences sexuelles signalées ont été perpétrées par des Israéliens.
Harris a un bâton dans le cul. Un manche à balai, fabriqué à Tel Aviv.
"Vous pouvez toujours me faire confiance pour mettre le pays au-dessus du parti et de l'individu. Pour garder sacrés les principes fondamentaux de l'Amérique. De l'État de droit. Des élections libres et équitables. Au transfert pacifique du pouvoir.
Je serai une présidente qui nous unit autour de nos plus hautes aspirations. Une présidente qui dirige. Et qui écoute. Qui est réaliste. Concrète. Dotée de bon sens. Et se battant toujours pour le peuple américain.
Du palais de justice à la Maison Blanche, c'est le travail de ma vie."
Oh, s'il vous plaîîîît, Horrible, je vous en prie, arrêtez vous. Je baigne dans les eaux usées de la rhétorique jusqu'au cou.
"Nous sommes les héritiers de la plus grande démocratie de l'histoire du monde."
Hein ?
Horrible Harris ne s'est pas présentée aux primaires en tant que candidate à la présidence.
Personne n'a voté pour elle.
Elle a été nommée dans le cadre d'un accord louche et si peu démocratique conclu en coulisses.
Si elle est élue, vous pouvez blâmer les médias et Hollywood - ils sont le "marais".
Non, je ne soutiendrais pas Trump. Ni RFK. Ou encore Elon Musk.
Il y a Jill Stein. Mais elle est rationnelle. Dans une vraie démocratie, elle aurait sa place.
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