❖ L'Iran attaque Israël : Mais pourquoi diable l'Iran se comporte-t-il de la sorte ?
Telle est la dystopie dans laquelle nous sommes nés, et elle nous a mis sur une trajectoire qui nous mènera dans un endroit très sombre. Attachez vos ceintures.

L'Iran attaque Israël
Israël promet de riposter là et quand il le voudra il s'agit d'une guerre, et les États-Unis y sont intimement impliqués, Washington a coopéré étroitement avec les forces de défense israéliennes
La guerre est normalisée, les États-Unis sont les mandataires d'Israël (ou l'inverse), et les médias, intentionnellement ou par inadvertance, maintiennent le public sur le fil du rasoir en attendant que quelque chose de pire se produise.
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SOMMAIRE :
1 - Résumé sur la situation hier soir en quelques points - Mike Hampton
2 - Nous (les États-Unis) sommes en guerre contre l'Iran - Ken Klippenstein
3 - Israël & son dôme en PQ - Caitlin Johnstone
4 - L'Iran lance une attaque non provoquée contre un pays qui commet un génocide depuis un an et menace de détruire ce pays - Laura K
5 - Comment les médias occidentaux devraient rapporter l'éventuel assassinat de Netanyahou par le Hezbollah - Jonathan Cook
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Résumé sur la situation hier soir en quelques points (via Mike Hampton), le point 9 s'avère particulièrement intéressant
1. L'Iran a procédé à une batterie de tirs de missiles en direction d'Israël. Israël affirme les avoir tous bloqués, l'Iran, avoir touché des installations militaires.
2. Biden ordonne à l'armée américaine de défendre Israël.
3. Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) revendique la responsabilité.
4. 102 missiles tirés sur Tel Aviv et Qods. Un seul tir a touché Tel Aviv.
5. Une seconde salve de tirs de missiles serait en cours. Des images en direct montrent le Dôme de fer en action et les sirènes des abris anti-atomiques qui retentissent.
6. L'Iran déclare qu'il s'agit d'une réponse limitée et restreinte, avertissant essentiellement Israël de ne pas réagir, faute de quoi l'Iran s'engagera plus avant.
7. Declaration via Twitter X du compte officiel de la Mission permanente de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, New York
La réponse légale, rationnelle et légitime de l'Iran aux actes terroristes du régime sioniste, qui visaient les ressortissants et les intérêts iraniens et portaient atteinte à la souveraineté nationale de la République islamique d'Iran, a été dûment mise en œuvre. Si le régime sioniste ose répondre ou commettre d'autres actes de malveillance, une réponse ultérieure et écrasante s'ensuivra. Il est conseillé aux États de la région et aux partisans des sionistes de se séparer du régime.
8. Iran International : L'attaque de missiles contre Israël mardi était une réponse à l'assassinat d'Ismail Haniyeh et d'Hassan Nasrallah, déclare le Corps des gardiens de la révolution iranienne dans un communiqué.
"Il convient de noter que cette opération a été menée avec l'approbation du Conseil suprême de sécurité nationale, la directive de l'état-major général des forces armées et le soutien de l'armée de la République islamique d'Iran et du ministère de la défense.
(Nous avertissons) que si le régime sioniste répond militairement à cette opération, qui est conforme aux droits légaux du pays et au droit international, il devra faire face à d'autres attaques écrasantes et destructrices".
9. Une vidéo ne peut être authentifiée, mais il s'agit d'une compilation de clips publiée par l'agence de presse Fars, un organe de presse contrôlé par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). (cf article original de Mike Hampton)
10. La base aérienne israélienne F-35 de Nevatim a été touchée. L'étendue des dégâts n'est pas encore connue, mais TRT World a mis en ligne une vidéo.
11. L'Iran affirme avoir utilisé pour la première fois ses missiles balistiques hypersoniques Fatah.
12. L'attaque s'achève. 180 missiles ont été tirés.
13. Le porte-parole de l'IDF, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré : "Cette attaque aura des conséquences. Nous avons des plans et nous agirons".
14. Déclaration de Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis :
"Nous sommes fiers des mesures que nous avons prises aux côtés d'Israël pour le protéger et le défendre. Nous avons clairement indiqué que cette attaque aurait des conséquences, de graves conséquences, et nous travaillerons avec Israël pour que ce soit le cas".
Le Pentagone avait annoncé lundi l'envoi de "quelques milliers" de soldats supplémentaires au Moyen-Orient pour se préparer à venir en aide à Israël si nécessaire. (Voir cet article de Bill Astore)
L'attaque iranienne a été célébrée dans la bande de Gaza assiégée et bombardée : Correspondant d'Al Jazeera
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Nous (les États-Unis) sommes en guerre contre l'Iran
L'Iran lance près de 200 missiles sur Israël ; les États-Unis en ont détruit un grand nombre.
Par Ken Klippenstein, le 02 octobre 2024, Substack
Voici ce qu'il faut retenir des événements survenus aujourd'hui au Moyen-Orient : les États-Unis sont en guerre contre l'Iran.
Washington peut tenter d'obscurcir ce fait en se félicitant d'avoir évité une guerre "à grande échelle", quoi que cela signifie, et en utilisant un jargon tel que la "dissuasion" et la "spirale d'escalade".
Mais il s'agit d'une guerre, et les États-Unis y sont intimement impliqués. Les États-Unis ont coopéré étroitement avec les forces de défense israéliennes pour préparer l'assaut. Les navires américains opérant en Méditerranée orientale ont abattu des missiles iraniens. Les États-Unis sont présents au sol, en mer et dans les airs, le long de toute la frontière occidentale de l'Iran.
Il y a une cyberguerre, une guerre secrète, une guerre d'opérations spéciales, une guerre d'espionnage, une guerre d'influence, des bombardements, des troupes au sol, des navires, des satellites ; les États-Unis interceptent, déjouent et contrecarrent. Chaque jour.
On peut se tenir sur le bastingage avec des jumelles et attendre que les chars iraniens traversent le désert pour signaler ce que tout le monde insiste sur le fait que quelque chose est encore à venir. Mais la réalité devrait s'imposer aujourd'hui. Seul le peuple américain semble l'ignorer en raison du secret et de l'attitude des médias mainstream, qui refusent d'accepter cette réalité fondamentale.
"En ce qui concerne le conflit lui-même, nous pensons toujours, comme en ce moment, qu'il a été circonscrit à Gaza", a déclaré la semaine dernière Sabrina Singh, secrétaire de presse adjointe du Pentagone. Lorsqu'un journaliste a demandé comment le conflit pouvait être circonscrit à Gaza alors que la guerre tue des civils au Liban, Singh a doublé la mise :
"Bien sûr, mais ce que je peux vous dire, c'est que ce n'est pas ce que nous pourrions appeler une guerre régionale totale et à grande échelle. Ce que l'on observe, c'est un échange de tirs à la frontière nord... Nous n'assistons pas à l'élargissement de ce conflit à l'échelle régionale. Et c'est ce qui nous préoccupe".
Il est grand temps que nous nous préoccupions d'autre chose que d'une "guerre régionale totale", seuil arbitraire que les guerres ne semblent jamais franchir de nos jours. Qu'il s'agisse d'une motivation politique ou simplement du fait que nous n'avons pas trouvé les mots pour décrire notre monde actuel en guerre n'a pas vraiment d'importance. Il n' a qu'à voir le titre de NBC News aujourd'hui : "La Maison Blanche tente désespérément d'éviter une guerre plus étendue au Moyen-Orient" - et le thème selon lequel l'administration Biden a "travaillé 24 heures sur 24" pour éviter "désespérément" une "guerre totale" - est tellement égocentrique.
Une guerre totale est comme une ligne rouge mouvante. Quoi qu'il arrive, nous ne sommes jamais tout à fait au bout du rouleau dans le cadre de la narration hypocrite. La guerre fait rage sous forme de non-guerre, l'argent coule à flots, Washington s'attribue le mérite d'avoir évité une catastrophe totale sans jamais avoir à assumer la responsabilité du chaos d'aujourd'hui (et de tous les autres jours).
La guerre avec l'Iran était là hier et sera là demain. Aucune solution diplomatique ne se profile à l'horizon. Il n'est pas possible de couper le robinet des armes et du matériel de guerre. Il n'y a pas de rencontre décisive où un camp gagne et un autre perd. Israël et l'Iran sont en guerre, directement et indirectement. Les États-Unis, en attaquant les mandataires de l'Iran en Irak, en Syrie et au Yémen, et maintenant en utilisant leurs forces armées pour abattre directement des missiles iraniens, comme ils l'ont fait en avril, sont également en guerre. Peut-être pas dans le lexique de ceux qui sont assis à leur bureau à Washington. Mais dans le monde réel.
L'Iran a lancé quelque 180 missiles balistiques sur Israël aujourd'hui, avec de fortes explosions entendues à Jérusalem et à Tel-Aviv, selon la presse israélienne. Cette attaque a montré à la fois les limites de la capacité de l'Iran et sa détermination à maintenir le feu au poudre sans le faire exploser. Personne ne veut le dire, mais l'Iran reste prudent. Bien que son attaque de missiles soit deux fois plus importante que celle d'avril, il ne semble pas avoir utilisé de drones et affirme n'avoir visé que des bases militaires israéliennes.
L'Iran affirme que ses forces ont utilisé pour la première fois des missiles hypersoniques Fattah et que 90 % de ces missiles ont atteint trois cibles en Israël, toutes des bases militaires. Mais Israël et les États-Unis affirment le contraire. . "L'attaque semble avoir été vaincue et inefficace", a déclaré le président Joe Biden cet après-midi. Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a utilisé exactement la même phrase en s'adressant aux journalistes, ajoutant que "les destroyers de la marine américaine se sont joints aux unités de défense aérienne israéliennes pour tirer des intercepteurs afin d'abattre les missiles embarqués". Ces destroyers ont opéré en Méditerranée orientale, au large des côtes israéliennes, et ont tiré une douzaine d'intercepteurs, selon le Pentagone.
Le porte-parole des forces de défense israéliennes, le contre-amiral Daniel Hagari, affirme qu'un certain nombre de missiles iraniens ont atteint le territoire israélien. "Au cours de la défense, nous avons effectué un certain nombre d'interceptions", a-t-il déclaré. "Il y a quelques impacts dans le centre et dans les zones du sud du pays". Hagari a ajouté qu'après moins de 30 minutes et deux tirs de barrage, les Iraniens n'avaient plus bougé. C'est tout. Restez à l'écoute pour le prochain épisode.
Aucune des attaques ne semble avoir été dirigée directement contre les États-Unis, ni contre les bases militaires américaines dans la région, ni contre le réseau multinational de défense aérienne que le Commandement central a mis en place avec Israël et un groupe de partenaires arabes du Moyen-Orient, allant de l'Arabie saoudite et du Qatar au Koweït et à la Jordanie.
Presque immédiatement après la frappe, le représentant de l'Iran à l'ONU a annoncé que les représailles de son pays étaient terminées :
"La réponse légale, rationnelle et légitime de l'Iran aux actes terroristes du régime sioniste a été dûment mise en œuvre."
En d'autres termes, l'Iran en a fini, pour l'instant. Bien entendu, le pays a menacé de prendre des mesures de rétorsion. L'Iran a déclaré que si Israël ripostait aux représailles iraniennes, la réponse de Téhéran serait "plus écrasante et plus dommageable". Le président iranien Masoud Pezeshkian a déclaré : "Ce n'est qu'une partie de notre capacité. N'entrez pas dans une confrontation avec l'Iran". Les Iraniens ont également intérêt à présenter cette action comme limitée et à menacer d'aller plus loin si telle ou telle chose se produit. Ils peuvent ainsi justifier leur propre attaque comme étant "proportionnelle" ou appropriée, tout en occultant le fait qu'ils sont déjà en guerre.
"Nous avons clairement indiqué que cette attaque aurait des conséquences, de graves conséquences, et nous travaillerons avec Israël pour que ce soit le cas", a déclaré Sullivan lors de sa conférence de presse à la Maison-Blanche.
Quant à Joe Biden aujourd'hui, il a annoncé :
"Les États-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël".
Israël promet de riposter là et quand il le voudra. Il s'agira de représailles à l'attaque de l'Iran, que l'Iran pense être des représailles à l'attaque d'Israël, laquelle a eu lieu après l'attaque de l'Iran, lorsque les mandataires de l'Iran ont attaqué ou allaient attaquer, ce qui a eu lieu après que vous ayez inséré n'importe quel grief qui n'en finit pas. Et ainsi de suite.
La guerre est normalisée, les États-Unis sont les mandataires d'Israël (ou l'inverse), et les médias, intentionnellement ou par inadvertance, maintiennent le peuple américain sur le fil du rasoir en attendant - toujours en attendant - que quelque chose de pire se produise. Il m'est impossible de comprendre en quoi tout cela est une bonne nouvelle pour Israël, l'Iran, les États-Unis, les habitants de la région ou le concept même de sécurité.
Édité par William M. Arkin.
📰 Lien de l'article original :
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Israël & son dôme en PQ
Par Caitlin Johnstone, le 2 octobre 2024, Substack
L'Iran a tiré plus d'une centaine de missiles sur des cibles militaires en Israël mardi, en représailles à l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et du commandant du corps des gardiens de la révolution iranienne, Abbas Nilforoushan, lors de la frappe israélienne de la semaine dernière à Beyrouth.
L'Iran affirme que 90 % de ses missiles ont atteint leur cible, fait impossible à confirmer ou à infirmer puisque l'armée israélienne censure les informations relatives à la localisation des impacts et aux dommages. Des vidéos ont toutefois montré des explosions au sol et des cratères à l'endroit où les missiles ont atterri, signifiant qu'ils n'ont pas été interceptés par le système de défense antimissile israélien appelé "Dôme de fer".
Il s'avère donc que le Dôme de fer s'avère essentiellement narratif, comme tout ce qui concerne Israël. L'aura du caractère imperméable qu'Israël s'efforce de transmettre à la fois à ses ennemis et à ses citoyens a été percée de nombreux cratères alors que le monde a la preuve de l'efficacité des défenses israéliennes uniquement contre les roquettes artisanales utilisées par les combattants de la résistance palestinienne. L'Iran a démontré sans ambiguïté sa capacité à nuire à Israël s'il le souhaite.
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que les États-Unis travailleraient avec Israël pour s'assurer que l'Iran subisse de "graves conséquences" pour ses frappes.
Comme on pouvait s'y attendre, les responsables occidentaux dénoncent l'attaque iranienne comme une "escalade dangereuse", alors qu'ils n'ont rien à dire sur les effroyables escalades soutenues par l'Occident qui ont conduit à cette situation, comme l'atrocité de masse qui dure depuis un an à Gaza, l'invasion du Liban ou les frappes assassines constantes d'Israël dans les nations voisines.
Après avoir qualifié l'attaque iranienne d'escalade effrontée et inacceptable, le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, s'est vu demander par la presse s'il considérait que tout ce qu'Israël avait fait au cours des trois dernières semaines relevait de l'escalade. Miller a ridiculement refusé de reconnaître un quelconque comportement d'escalade de la part d'Israël, affirmant au contraire qu'Israël avait simplement "entrepris des choses pour étendre le conflit" afin de lutter contre le terrorisme.
Depuis le début de l'invasion du Liban par Israël, nous assistons à une véritable gymnastique de langage de la part de la presse grand public, qui utilise des expressions telles que "raids", "offensive terrestre", "opération terrestre", ou encore "Israël entre au Liban" dans ses titres afin d'éviter le mot qui convient "invasion". Il s'agit de la même classe médiatique qui ridiculisait la Russie lorsqu'elle qualifiait son invasion de l'Ukraine d'"opération militaire spéciale".
C'est vrai, les enfants : Les attaques de l'Iran constituent une "escalade" ; celles d'Israël "étendent le conflit". Les attaques du Liban sont du "terrorisme" ; celles d'Israël sont de la "légitime défense". La Russie a lancé une "invasion" ; Israël a lancé une "opération terrestre limitée". La destruction de Gaza est une "réponse au 7 octobre" ; le 7 octobre était "non provoqué". Quand leurs hommes le font, c'est mal, quand les nôtres le font, c'est cool.
L'hypocrisie règne dans tout l'empire occidental parce que l'empire occidental n'est pas ce qu'il prétend être. Il prétend défendre la paix et la stabilité alors qu'il défend en réalité la guerre et la domination. Il prétend défendre les droits de l'homme alors qu'il est en réalité synonyme de tyrannie et d'abus. Il prétend défendre la vérité et la justice, alors qu'il ne fait que mentir et répandre sa propagande.
Telle est la dystopie dans laquelle nous sommes nés, et elle nous a mis sur une trajectoire qui nous mènera dans un endroit très sombre. Attachez vos ceintures.
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L'Iran lance une attaque non provoquée contre un pays qui commet un génocide depuis un an et menace de détruire ce pays
Pourquoi diable l'Iran se comporte-t-il de la sorte ?
Par Laura K, le 1er octobre 2024, Substack
L'Iran a lancé sur Israël une salve de missiles hypersoniques qui ont mis hors d'état le dôme de fer et provoqué des explosions dans tout le pays. Cette attaque non provoquée est survenue après qu'Israël a pacifiquement commis un génocide d'un an, bombardé une ambassade, détruit des écoles, des universités et des hôpitaux, affamé 2,1 millions de civils, perpétré de multiples assassinats, tué 162 journalistes et 222 travailleurs des Nations unies, construit un centre dédié au viol et à la torture de prisonniers, lancé des attaques terroristes à grande échelle à Beyrouth et envahi le Liban. Mais pourquoi diable l'Iran se comporte-t-il ainsi ?
Parmi les cibles de l'Iran figuraient des installations militaires situées dans des zones densément peuplées de Tel-Aviv. Il est scandaleux qu'Israël ait été accusé par les pires personnes d'utiliser des civils comme boucliers humains. Quel genre de monstre utiliserait un langage aussi déplacé alors que des gens sont en train de mourir ? Faites preuve de compassion, je vous en conjure.
Dans une attaque horrible, un grand nombre de civils israéliens ont été abattus à Tel Aviv plus tôt aujourd'hui. Toute personne décente devrait condamner cette violence à l'égard des civils, et toute personne décente l'a fait. Même les personnes qui ont ri lorsque des enfants libanais ont perdu leurs globes oculaires lors de l'attentat au bipeur ont condamné cette violence.
Les Israéliens sont à juste titre terrifiés, ayant enduré durant un jour ce que les Palestiniens ont enduré depuis un an. Tout le monde sait que seuls les Palestiniens, et peut-être les Libanais, devraient endurer un tel niveau de souffrance. Ne pourrions-nous pas simplement avoir... la paix ?
Comme toutes les personnes sensées nous le répètent, un accord de paix n'apporterait pas la paix, mais seulement ceci : La troisième guerre mondiale. Si vous ne comprenez pas cela, c'est parce que vous êtes un crétin et que vous aimez les terroristes.
Heureusement, la presse a retrouvé sa capacité à nommer l'attaquant, maintenant que quelqu'un autre qu'Israël tire des roquettes. Pendant un moment, j'ai craint qu'ils ne décrivent ce terrorisme comme des "explosions mystérieuses dans des bastions militants" et qu'ils n'exhortent Israël à la retenue.
Netanyahou était de bonne humeur dans son bunker de luxe alors que la Troisième Guerre mondiale se déclenchait parce que, bien sûr, des millions d'innocents dans le monde vont mourir, mais c'est sa meilleure chance d'éviter ces accusations de corruption entre autres. Et c'est ce qui compte, n'est-ce pas ?
De manière rassurante, on m'a dit que le premier ministre avait été évacué d'Israël par avion et qu'il était retourné en sécurité dans son pays d'origine, la Pologne. C'est dire à quel point Mileikowsky aime son peuple.
La stratégie israélienne de désescalade par l'escalade se déroule bien, pas vrai ? Tellement bien, en fait, que j'organise une fête de fin du monde ce soir. Pourquoi pas ? Personnellement, je pense que c'est bien mieux que l'alternative qui consistait à ne pas vendre d'armes à Israël. Si nous avions fait cela, nous n'aurions pas eu le plaisir de vivre 12 mois de génocide, n'est-ce pas ? Dieu merci, les modérés ont pris la bonne décision !
Quoi qu'il en soit, qui d'autre est impatient d'être enrôlé et utilisé comme bouclier pour Israël ? Si vous craignez d'être trop vieux pour la conscription, vos enfants peuvent toutefois être appelés. J'espère que vous n'y êtes pas trop attaché ! Au moins, ils seront sacrifiés pour la meilleure raison qui soit : la carrière politique de quelqu'un que tout le monde déteste.
Netanyahou nous a assuré que lorsqu'Israël perdra la guerre dont il n'est pas l'initiateur, il appuiera sur le bouton nucléaire parce que les dizaines de milliers de personnes qu'il a tuées jusqu'à présent, et les millions qu'il s'apprête à tuer, ne suffisent tout simplement pas. Autant éradiquer toute forme de vie multicellulaire sur la planète. C'est ça ou les mandats d'arrêt internationaux et La Haye. Je sais ce que je choisirais à sa place.
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Comment les médias occidentaux devraient rapporter l'éventuel assassinat de Netanyahou par le Hezbollah
Les journalistes occidentaux prétendent rendre compte de l'actualité de manière objective et équitable. S'ils le faisaient vraiment, voici à quoi pourrait ressembler la couverture de l'assassinat de Netanyahou...
Par Jonathan Cook, le 30 septembre 2024, Substack
Titre : Benjamin Netanyahou serait mort après une attaque massive sur Tel Aviv
Par les agences de presse
Tel Aviv (le 30 septembre) - Benjamin Netanyahou, l'homme fort d'Israël depuis longtemps, a été tué lors d'une frappe aérienne sur la plus grande ville d'Israël lundi, utilisant de puissantes bombes capables de pulvériser les bunkers.
Le groupe libanais Hezbollah a confirmé que l'attaque avait été menée en représailles à une série d'attentats terroristes perpétrés par Israël ces dernières semaines.
Selon certaines informations, le Hezbollah a suivi Netanyahou jusqu'à une salle de guerre souterraine située dans le bâtiment du ministère israélien de la défense, au centre de Tel-Aviv. C'est de là qu'il dirigeait les attaques qui ont tué des centaines de personnes au Liban au cours des deux dernières semaines, dont nombre de femmes et d'enfants.
Une poignée de généraux auraient également trouvé la mort dans l'explosion, aux côtés du controversé premier ministre israélien.
Les analystes ont qualifié l'opération soigneusement planifiée par le Hezbollah d'audacieuse, susceptible de constituer un sérieux revers militaire pour Israël.
Les services d'urgence ont eu du mal à faire face à six explosions massives qui ont ravagé le ministère HaKirya et plusieurs bâtiments voisins lundi.
Le centre commercial Azrieli, situé à côté de HaKirya, a été complètement détruit. Quelque 284 personnes ont été tuées, selon les premiers rapports du ministère israélien de la santé, contrôlé par les sionistes. Les agences de presse n'ont pas été en mesure de vérifier ces chiffres de manière indépendante.
Mais l'heure de l'attaque, en plein milieu de la matinée, signifie qu'il pourrait y avoir plusieurs centaines de consommateurs piégés sous les décombres. Le nombre de morts pourrait ne pas être connu avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Les experts du Moyen-Orient ont dit craindre que l'attaque du Hezbollah n'exacerbe les tensions dans la région et ne conduise à une escalade des combats.
Une série d'actions meurtrières menées par le Hezbollah au cours des derniers jours avait déjà semé la confusion parmi les cadres supérieurs de Tsahal, une organisation mandataire des États-Unis désignée comme terroriste par les gouvernements de l'ensemble du Moyen-Orient.
Dans l'une des opérations les plus sophistiquées, le Hezbollah est soupçonné d'avoir piégé des centaines de voitures utilisées par les soldats de Tsahal. Des dizaines de personnes sont mortes et des milliers d'autres ont été blessées alors qu'elles circulaient sur les routes israéliennes. Des passants et des membres de leur famille ont également été tués.
Le Hezbollah semble avoir réussi à placer les détonateurs dans les moteurs des voitures après avoir infiltré les chaînes d'approvisionnement internationales. Les voitures ont été importées de Taïwan mais provenaient d'une société clandestine opérant à partir du Koweït.
Bezalel Smotrich, ministre israélien des finances et chef du parti fasciste sioniste religieux, a promis de faire pleuvoir sur le Liban "une vengeance biblique".
Smotrich fait partie des principaux candidats au remplacement de Netanyahou.
Des responsables à Beyrouth ont déclaré que le Hezbollah poursuivrait ses attaques contre Israël jusqu'à ce que les forces de défense israéliennes soient "complètement éliminées".
Un porte-parole a déclaré :
"Tsahal mène des attaques terroristes depuis des décennies, y compris ce que la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré être un génocide "plausible" à Gaza. Israël est la cheville ouvrière d'un réseau de terreur mondiale financé par les États-Unis".
Le responsable a ajouté :
"Des institutions telles que les Nations Unies ont échoué à maintes reprises à demander des comptes à Israël pour la menace qu'il représente pour la région. La paix ne peut être garantie qu'en imposant un lourd tribut aux dirigeants israéliens. Nous devons escalader pour désescalader".
L'Iran a déclaré que la frappe sur Tel-Aviv était une "mesure de justice", compte tenu du nombre de civils à travers le Moyen-Orient que Netanyahou était responsable d'avoir tués.
Le président iranien Masoud Pezeshkian a déclaré qu'il avait "œuvré sans relâche" en faveur d'un cessez-le-feu, mais a ajouté qu'Israël et les États-Unis faisaient obstruction aux efforts déployés pour parvenir à un accord.
La semaine dernière, Téhéran a approuvé une nouvelle livraison d'armes au Hezbollah d'une valeur de 8,7 milliards de dollars, affirmant que ce dernier avait le droit de se défendre contre le terrorisme israélien.
Les responsables iraniens ont quant à eux accusé les États-Unis de faire passer des armes en contrebande à Tsahal et de l'aider à mettre en place un formidable réseau de sites de lancement de missiles et d'escadrons d'avions de chasse.
Les avions de guerre israéliens violent régulièrement l'espace aérien du Liban depuis des décennies, ce que les experts considèrent comme des crimes de guerre.
Le Hezbollah a déclaré à plusieurs reprises qu'un arrêt du conflit avec Israël n'était possible que si ce dernier respectait le droit international et se retirait des territoires palestiniens qu'il occupe illégalement depuis plus d'un demi-siècle.
En outre, le Hezbollah a déclaré qu'Israël devait cesser ses bombardements sur le Sud-Liban, qui ont chassé quelque 100 000 Libanais de leurs foyers au cours de l'année écoulée.
Dans un arrêt rendu au début de l'année, les juges de la CIJ ont conclu que l'occupation par Israël des territoires palestiniens constituait un acte d'agression illégal contre le peuple palestinien qui devait cesser immédiatement. Elle a également jugé Israël pour génocide à Gaza.
Auparavant, Netanyahou avait été accusé de corruption et de fraude. Toutefois, compte tenu des systèmes juridiques et politiques israéliens profondément compromis, il avait réussi à rester au pouvoir et à échapper à tout procès en bonne et due forme pendant des années.
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Israël et ses comparses, vassaux, affidés et sayanims sont manifestement atteints d’amnésie antérograde qui leur permet d’effacer toutes leurs forfaitures antérieures et de se positionner comme éternelle victime d’agressions cruelles et non provoquées de la part des ennemis d’un peuple Juif magnanime, pacifiste et innocent….
Le pire, c’est le sérieux avec lequel ils poussent ces cris de vierge effarouchée, et l’écho qui en résulte de la part des thuriféraires occidentaux dépravés!
Inénarrable la Chutzpah sioniste!….