♟ Attaque terroriste à Moscou - Le SMO* est mort ; vive la guerre !
Gardons à l'esprit qu'ISIS et les terroristes d'ISIS K se battent aux côtés des Ukrainiens. Les États-Unis ont utilisé ISIS pour lutter contre les Russes en Syrie et à présent en Ukraine.
Le SMO* est mort ; vive la guerre !
* NDR : Le SMO ou Social Media Optimization consiste à faire connaître sa marque à travers les différents réseaux sociaux (Facebook Meta, Twitter X, LinkedIn, Instagram, TikTok…). Pour cela, les entreprises utilisent à la fois des méthodes de campagnes de référencement naturel et payant.
Par Julian MacFarlane, le 23 mars 2024, Substack de l'auteur
J'avais l'intention d'envoyer aujourd'hui la seconde partie de mon article spécial destiné à aux acheteurs de café, mais l'horrible attentat de Moscou a fait capoter ce plan. Il est 17 heures à Tokyo. Le temps que je rassemble la liste pour l'envoyer, ce sera probablement pour demain.
L'attentat
Comme vous le savez très certainement, des terroristes ont attaqué lors d'un concert à Moscou, à coups de mitrailleuses et de bombes, de manière coordonnée et professionnelle. À l'heure où j'écris ces lignes, 70 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées. Le bilan risque de s'alourdir.
ISIS a revendiqué l'attentat. Plutôt - ISIS-K- une ramification anti-talibans d'ISIS, qui, comme ISIS lui-même, trouve sa genèse dans les machinations de la CIA.
Une heure ou deux après l'attentat, le département d'État a assuré au monde entier que l'Ukraine n'avait rien à voir avec l'attentat. Lors d'une conversation avec le juge Napolitano et Ray McGovern, Larry Johnson souligne que les Américains ne pouvaient disposer d'aucune information leur permettant de procéder à cette affirmation.
Il souligne que les Russes n'ont publié aucune information réelle sur les détails de cette attaque - et que cela ne se produira pas avant que le FSB ne mène à bien ses enquêtes - lesquelles seront assurément approfondies.
Personne ne sait vraiment.
Des mensonges, de sacrés mensonges, et le département d'État.
Le webcast de Larry est à suivre de près !
Toutefois, la précipitation avec laquelle les États-Unis tentent de disculper l'Ukraine, comme le souligne Johnson, implique la culpabilité probable de l'Ukraine - et, par extension, celle des États-Unis - non pas qu'ils aient été directement impliqués, mais certainement complices - dans la formation et l'équipement des Ukrainiens pour une large gamme d'activités terroristes - en cours depuis au moins l'année dernière.
Zelensky a bien sûr déclaré que l'Ukraine ne commettait pas d'attentats terroristes. Les victimes disent le contraire.
Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine, Nazi Oleksiy Danilov, a confirmé indirectement à la télévision ukrainienne son implication dans l'attentat terroriste de Crocus :
"Nous leur offrirons ce genre de plaisir plus souvent. Est-ce qu'on s'amuse à Moscou aujourd'hui ? Je pense que c'est très divertissant. J'aimerais croire que nous leur organiserons plus souvent ce genre d'activités. Après tout, ce sont des "frères", et nous devons faire plaisir à nos proches plus souvent, aller leur rendre visite plus souvent. Nous le ferons donc."
Gardons à l'esprit qu'ISIS et les terroristes d'ISIS K se battent aux côtés des Ukrainiens.
Les États-Unis ont utilisé ISIS pour lutter contre les Russes en Syrie et à présent en Ukraine.
Larry Johnson souligne qu'il existe des indications provenant de sources telles que l'OSINT (Open Source Intelligence), une façade de la CIA, selon lesquelles les États-Unis sont préoccupés par le fait que l'Ukraine devienne "rebelle", ne suive plus les ordres, lance elle-même des attaques contre des raffineries de pétrole et des installations nucléaires, etc. Et, pire encore, qu'elle génère une mauvaise presse.
Vous avez déjà certainement entendu parler du blanchiment d'argent, n'est-ce pas ?
OSINT devrait être OSIL - Open Source Information Laundering.
Les États-Unis affirment avoir averti les autorités russes, mais il s'agit là d'informations "blanchies", puisqu'il est très clair qu'ils n'ont rien fait de tel, si ce n'est qu'ils savaient que les Russes étaient au courant des vagues avertissements lancés par les Russes et les Américains à leurs ressortissants à Moscou pour les inciter à se tenir à l'écart des événements publics.
Les Américains savaient clairement que quelque chose allait se produire, mais pas quand ni où. Mais il est évident qu'ils savaient qui et peut-être même comment.
Quels seront donc les résultats de cet acte ?
"Ce n'est pas la première attaque terroriste dans l'histoire de la Russie moderne. Il y a eu des cas où les autorités ont négocié avec les terroristes, comme à Budyonnovsk et à Kizlyar. En fin de compte, cela n'a abouti à rien de positif. Plus tard, l'État, ayant tiré les leçons de cette expérience amère, a adopté une position beaucoup plus dure, et la société l'a soutenu. Et rapidement, cela a porté ses fruits.
Oui, il y a eu des explosions d'immeubles résidentiels, il y a eu Nord-Ost, il y a eu Beslan. De nombreux événements tragiques se sont produits, mais au final, ceux qui ont tenté de nous intimider et de nous manipuler ont obtenu le résultat inverse. En définitive, les auteurs des attaques terroristes et leurs instigateurs ont été éliminés, et le réseau terroriste clandestin a été vaincu.
Ceux qui tentent aujourd'hui d'intimider les Russes par des attaques terroristes ne semblent pas bien comprendre à qui ils ont affaire. Les bombardements sanglants de Belgorod et de Donetsk, les tentatives de franchissement de la frontière russe, le sabotage du pont de Kertch, l'attentat terroriste à l'hôtel de ville de Crocus - tout cela ne provoquera pas de panique parmi les citoyens russes. On l'a constaté lorsque, malgré le risque d'attaques terroristes, des millions de Russes des nouvelles régions et des zones frontalières se sont rendus aux urnes. La pression extérieure ne fait que nous rendre plus forts, plus résistants, à l'image d'un diamant.
À l'heure actuelle, tous les Russes ne connaissent que la détermination froide et résolue, que le désir d'identifier toutes les personnes impliquées et de demander justice.
C'est une chose que ni Washington, ni Kiev, ni Londres ne comprendront jamais. Et c'est pourquoi nous en sortirons vainqueurs." Slavyangrad
Cette attaque intervient après que Peskov, le responsable des relations publiques de Poutine, a déclaré que le SMO avait dégénéré en "guerre".
En d'autres termes, le SMO est mort : vive la guerre. Officiellement, il ne s'agit plus d'un conflit entre "frères", mais d'une guerre entre nations - la Russie contre ceux qui lui veulent du mal - les États-Unis, le Royaume-Uni et les pays de l'OTAN.
Cette déclaration visait probablement à dissuader les pays de l'OTAN d'envoyer des troupes pour tenter de tirer parti de l'effondrement du régime néonazi. Les Russes ont tiré une leçon de l'envoi par les États-Unis de troupes en Syrie et de l'installation de bases lorsque les Syriens en Russie semblaient victorieux d'Al-Qaïda et d'ISIS. La moitié des mercenaires envoyés en Ukraine sont déjà morts. Si l'OTAN envoie des troupes, même en tant que conseillers, le bilan des pertes sera certainement plus élevé.
Les Russes ne vont tout simplement pas permettre une quelconque présence étrangère en Ukraine. L'Ukraine n'est pas Idlib.
En fait, pour être en sécurité, ils doivent dissoudre l'Ukraine en tant qu'État indépendant.
Pour traiter avec un "État voyou", il faut se débarrasser des voyous qui le dirigent, ainsi que de l'État lui-même, dont la société et la culture pourraient mettre un demi-siècle à se remettre.
Poutine y va doucement à mesure que l'OTAN s'épuise et que la puissance militaire de la Russie s'accroît.
Je pense plutôt qu'il va poursuivre cette approche incrémentale, mais désormais en fixant une ligne rouge très claire, sur la base de cette attaque contre Moscou. Pas seulement une ligne rouge, mais une ligne dure .
Avec la destruction des défenses aériennes ukrainiennes, qui permettra aux bombardiers russes de se déplacer plus librement, les bombes FAB 3000 que j'ai mentionnées antérieurement changent la donne.
Ces armes sont aujourd'hui produites en masse dans une usine dont la capacité de production globale a été multipliée par cinq. La production des FAB1500 a doublé. Celle des FAB 3000 a débuté en février et les bombes sont désormais produites en trois postes.
L'intention est clairement de les utiliser en avril lorsque l'Ukraine sera à court de missiles d'interception.
Les Ukrainiens ont mis en place des fortifications et des centres de commandement à l'extérieur de Tchernigov pour protéger Kiev et au nord d'Odessa, tous deux occupés par des réservistes tenus à l'écart des combats à cette fin. Il est probable qu'ils bénéficieront d'un shock and awe (choc et stupeur) ciblé. De nombreux "conseillers" étrangers périront. C'est là que ces bombes à haute puissance seront utilisées.
Mais les Russes n'attaqueront pas les villes elles-mêmes.
Quand on casse quelque chose, il faut le réparer.
Et Odessa, par exemple, est une ville russe !
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N'hésitez pas à suivre le pertinent et original Julian MacFarlane.
Article spécial
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Extraits de l'article spécial
Comment tout cela (ci-dessous) s'articule-t-il ? Vous devez lire l'article !
Alistair Crooke. Le canevas de la réalité (Merci à Kark Sanchez)
Sur ce marché aujourd'hui, les mots n'ont plus besoin d'avoir une signification objective. Tout est question d'"attention", quelle que soit la manière dont elle est obtenue. Vrai ou faux. C'est ce que voulaient les annonceurs. Les mots peuvent signifier ce que les détenteurs du pouvoir disent qu'ils signifient. La "vérité" derrière le récit n'a plus lieu d'être.
Ce qui importait, c'était la force d'un récit, désormais dépourvu de sens, pour imposer une singularité de message et exiger que la croyance dans le nouvel ordre se traduise, non seulement par la conformité, mais aussi par l'assimilation du message dans le comportement personnel au quotidien. La pensée critique a été rejetée comme désignant un ennemi, une menace à écraser.
L'Oracle (alias Julian Macfarlane !) . The Asian Intelligence Review (2017)
L'histoire (et les statistiques) nous enseigne qu'il suffit d'une minorité engagée de 9 à 10 % pour provoquer un changement social, étant donné que 90 % ne s'en soucient pas vraiment et que 1 % est trop occupé à compter ses centimes.
Toutefois, ces 9 % doivent être des personnes ordinaires radicalisées pour devenir des fervents militants, rejetant le compromis et le consensus et devenant chaque jour plus enragés.
La radicalisation est importante car si vous êtes né fanatique, vous êtes probablement psychotique ou religieux (c'est presque la même chose), ce qui tend à faire que les choses tournent mal.
Ce dont nous avons besoin, c'est de mamies armées.
Eric Zuesse. Le Duran
Sous la présidence de Franklin Delano Roosevelt et jusqu'à sa mort le 12 avril 1945, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas eu de guerre froide, même si certains responsables américains, comme J. Edgar Hoover, la souhaitaient. Le président Roosevelt n'avait aucun scrupule à accepter le dirigeant soviétique Joseph Staline comme allié, à condition que les deux pays s'engagent à vaincre Hitler : pour le président Roosevelt, aucun pays n'a le droit d'interférer dans les affaires intérieures d'un autre pays ; les affaires intérieures de l'Union soviétique n'avaient donc rien à voir avec les relations entre les États-Unis et l'Union soviétique. Le sénateur américain Harry Truman n'était pas d'accord avec FDR sur ce point ; et en 1944, les méga mécènes du Parti démocrate ont exigé du président Roosevelt qu'il accepte Truman comme colistier pour la vice-présidence.
Franklin Delano Roosevelt, discours inaugural de 1933
Permettez-moi d'affirmer ma ferme conviction que la seule chose que nous ayons à craindre est la peur elle-même - une terreur sans nom, déraisonnable et injustifiée.
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